Les communautés turque et syrienne de la C.-B. sont choquées par le tremblement de terre

Rafi Karjian, qui vit à Surrey, a reçu un appel de son frère qui était à Alep, en Syrie, au moment même où s'est produit le tremblement de terre.

Mon frère m’a dit qu’il a quitté son domicile rapidement quand le séisme a frappé. Les murs des bâtiments étaient craqués et des roches tombaient dans les rues, raconte Rafi Karjian.

Puis, Rafi Karjian s’est empressé d’appeler sa mère pour savoir si elle était en sécurité. Il était tellement nerveux qu’il a dû composer le numéro de téléphone plusieurs fois. Lorsqu’il a enfin rejoint sa mère, elle lui a déclaré qu’elle était en vie.

Sa mère lui a affirmé qu’elle a eu de la difficulté à quitter son domicile, puisqu'elle avait peur de prendre l'ascenseur et qu’elle ne pouvait pas descendre les 11 étages d’escaliers en raison de son genou.

La famille de Nural Sümbültepe vit à İskenderun, une ville dans le sud de la Turquie.

Elle a appris que son beau-frère est décédé. Son frère aîné, sa belle-sœur, son neveu, sa femme et son bébé d'un an sont toujours sous les décombres.

« Ils sont sous les décombres depuis 14 heures. C'est l'hiver et il fait froid. »

Avec les aéroports et les routes endommagés, Nural Sümbültepe espère que l’aide internationale s’organise pour venir en aide aux sinistrés.

Nour Enayeh, une Vancouvéroise d’origine syrienne qui revient d’un voyage en Turquie, est abasourdie par l'étendue des dégâts.

« C'est catastrophique. Je n'ai pas dormi de la nuit. C'est horrible. Ça a touché des gens qui étaient déjà en difficulté. Il neige, ils ont froid à cause de la situation économique. Ils avaient à peine assez pour rester au chaud et puis là, leur maison est détruite. »

Le premier ministre Justin Trudeau a déclaré que le Canada se tient prêt à fournir de l'aide.