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De nouveaux appartements sécurisés pour femmes victimes de violence à Trois-Rivières

Une femme victime de violence conjugale

Le taux d'hébergement a explosé à la Maison de connivence depuis deux ans. (Photo d'archives)

Photo : iStock

La Maison de connivence, située à Trois-Rivières, bonifie ses services pour aider les femmes victimes de violence conjugales. Le financement d’un important projet est pratiquement complété. Dès cet été, des appartements sécurisés et abordables seront mis à la disposition des femmes qui quittent le centre de crise.

Il y a moins d’un mois, le directeur du service de police de la ville de Trois-Rivières confirmait que 2022 avait été une année record pour les crimes contre la personne. Les plaintes d’agression sexuelle et de violence conjugale ont été si nombreuses que le service a dû réorganiser son équipe d’enquête.

Les ressources d’aide aux victimes sont plus occupées que jamais. À la Maison de connivence, les 10 places d’hébergement temporaires d’urgence sont occupées à temps plein.

Depuis deux ans, nos taux d’hébergement ont explosé. Nous roulons toujours à 110-120 % de notre capacité d’accueil. On voit des situations avec de hauts risques pour la sécurité des femmes, confirme la directrice générale, Sabrina Bernier.

Impossible de le confirmer de manière scientifique, mais elle estime qu’il ne fait aucun doute que la pandémie de COVID-19 aura eu son rôle à jouer.

« On sent la souffrance dans la communauté. Sur le terrain, on en ressent beaucoup les conséquences. »

— Une citation de  Sabrina Bernier, directrice générale de la Maison de connivence

Des appartements sécurisés

Le conseil municipal de Trois-Rivières devrait d’ailleurs adopter mardi soir une résolution visant à soutenir financièrement le projet. On remettra 288 000 $ à l’organisme pour réaliser son centre d’hébergement de phase deux.

L’immeuble actuellement composé d’appartements de 3, 4 et 5 et demi a déjà été ciblé. Il devra être rénové et doté d’équipements de sécurité afin que les femmes qui quittent le centre de crise puissent se reloger en toute quiétude avec leurs enfants.

Les travaux commenceront prochainement et nous espérons ouvrir en août. La sécurité, c’est la base de nos services. Il y aura donc des caméras de surveillance et des vitres anti-intrusion. Tout est réfléchi en fonction de la dangerosité de ce contexte, explique Sabrina Bernier.

Seules les femmes qui y habiteront connaîtront l’adresse de cet appartement. Les unités seront entièrement meublées pour éviter la présence récurrente de camion de déménagement qui pourrait rendre les lieux suspects.

La Séjournelle de Shawinigan, un autre organisme qui vient en aide aux femmes victimes de violence, possède déjà des unités de phase deux similaires à celles que souhaite implanter la Maison de connivence.

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