L’appel d’offres lancé pour un héliport à l’hôpital de Roberval

Il s'agissait d'une promesse faite par la Coalition avenir Québec (CAQ) lors de la dernière campagne électorale.

L'appel d'offres a été publié jeudi dernier dans le Système électronique d'appel d'offres du gouvernement du Québec (SEAO). Depuis l'automne dernier, les montants estimés ne sont plus précisés.

Les entreprises qui souhaitent déposer leur soumission ont jusqu'au 22 février pour le faire.

D'autres aménagements importants sont aussi inclus.

Le projet consiste à des aménagements dans l’aile D et E au troisième étage (suite à l’ouverture de la nouvelle Maison des aînés et alternative de Roberval) pour y aménager des espaces clinico-administratifs (clientèle ambulatoire), la démolition de l’aile H (clinique externe de psychiatrie et bureaux administratifs), est-il énuméré dans le document publié sur Internet.

Le préfet heureux

Le préfet de la MRC du Domaine-du-Roy, Yanick Baillargeon, croit que ce nouveau service pourra mieux servir les besoins de la population.

Ça va venir un peu alléger les problématiques au niveau des services ambulanciers. Souvent, quand on avait à envoyer des gens se faire traiter en dehors, pour une urgence quelconque, ils devaient utiliser une ambulance, donc ça, ça donnait un peu une découverte, si on veut, de notre territoire. Donc, c'est un avantage, surtout pour les régions, s'est réjoui le préfet.

Le chef de la CAQ, François Legault, était venu faire sa promesse à l'hôpital de Roberval.

Photo : Radio-Canada / Mathieu Potvin

En septembre dernier, le chef de la CAQ, François Legault, était venu à l’hôpital de Roberval. Il avait promis d’investir 140 millions de dollars pour construire des héliports dans les hôpitaux du Québec.

Yanick Baillargeon se réjouit, mais reste prudent : il ne voudrait pas que la présence d’un héliport justifie l'absence d'offre de certains services à l’hôpital de Roberval, sous prétexte que le patient peut rapidement être amené dans un grand centre.

Il faut faire attention, parce qu'on ne veut pas non plus vider nos régions, on s'entend. Il ne faut pas essayer de pallier avec ce genre de service là pour dire qu’on peut ne plus offrir [un service] dans notre secteur. Mais il reste que je pense que ça va venir combler un besoin qu'on avait, a-t-il conclu.

Avec les informations de Laurie Gobeil