Le Bas-Saint-Laurent de plus en plus prisé par les jeunes travailleurs

Les 11 agents bas-laurentiens de Place aux jeunes affirment avoir aidé 217 personnes à s’établir dans la région en un an. (Photo d'archives)
Photo : IStock
À l’occasion de la 12e Semaine des régions, l’organisme Place aux jeunes en région constate l'attrait que le Bas-Saint-Laurent exerce sur de jeunes travailleurs.
L’horizon
, c’est ce qui a incité Johannie Bellemare à s’établir au Bas-Saint-Laurent. L'idée a fait son chemin dans les trois dernières années. De m'enraciner dans quelque chose de plus doux, de plus lent, de plus communautaire, plus près de la nature aussi, c'est quelque chose qui m'interpelle
, explique Mme Bellemare, qui hésite entre le Kamouraska et Les Basques.
Ce sentiment semble partagé par de plus en plus de jeunes qui sont à la recherche d’une meilleure qualité de vie. Les 11 agents bas-laurentiens de Place aux jeunes affirment avoir aidé 217 personnes à s’établir dans la région depuis mars 2022. Un nouveau record, qui ne cesse d’être fracassé depuis trois ans, selon Louis Lahaye Roy, agent pour Place aux jeunes Kamouraska.
À l’échelle d’une MRC comme la mienne, ça peut représenter 30 personnes, estime l’agent. Sur le nombre de semaines travaillées, ça fait quand même beaucoup de monde.
Une bonne nouvelle pour la région, happée comme bien d'autres par la pénurie de main-d’œuvre. En deux ans, le nombre de postes vacants a presque doublé au Bas-Saint-Laurent. À l’échelle provinciale, un peu plus de 100 000 postes se sont libérés pour la même période.
Le travail de Louis Lahaye Roy est de vendre la région aux jeunes travailleurs issus des grands centres urbains… et de déconstruire les préjugés.
Si le manque de logements et le manque de places en garderie constituent les principaux freins à s’installer au Bas-Saint-Laurent selon lui, l’agent note aussi que la région semble mal connue. Au niveau de la vie sociale, les gens ont l'impression qu'ils vont s'isoler ou se retrouver tous seuls, davantage qu'en ville, alors que nos communautés tissées serrées font en sorte que les gens sont bien entourés.
Des rencontres à Montréal et Québec, de même qu’en virtuel, doivent se tenir du 6 au 10 février pour aider les jeunes qui le souhaitent à prendre le chemin des régions.
D’après un reportage de Fabienne Tercaefs