Infirmière agressée au CHU Dumont : Van Horlick rate une autre comparution

Bruce (Randy) Van Horlick, à sa sortie du tribunal en 2020, doit une somme de 1,3 million $ à une infirmière qu'il a agressée en mars 2019.
Photo : Shane Magee/CBC
Randy Van Horlick, qui a agressé une infirmière en 2019, ne s’est pas présenté à son audience lundi à Moncton, au Nouveau-Brunswick. La prochaine fois qu’il brillera par son absence, il risquera d’être reconnu coupable d’outrage au tribunal et d’être envoyé derrière les barreaux.
En mars 2019, Bruce Randolph Randy
Van Horlick a agressé deux infirmières au CHU Dumont de Moncton. Ce septuagénaire d’Acadieville, dans le comté de Kent, a été reconnu coupable de voies de fait provoquant des lésions en 2020.
L’une de ses victimes, Natasha Poirier, l’a poursuivi au civil et a eu gain de cause en mars 2022. Le juge a accordé un dédommagement de 1 357 847 $ à Natasha Poirier.
Lors d’une audience portant sur ses moyens financiers, en septembre 2022, Randy Van Horlick a dit qu’il n’avait pas d'argent et qu'il était stressé avant de quitter la salle.
L’avocat de Natasha Poirier, Me Kelly VanBuskirk, a donc demandé à la Cour du Banc du Roi de le contraindre à participer aux procédures. C’est sur cette demande que portrait l’audience devant le juge Jean-Paul Ouellette, lundi après-midi à Moncton.
Randy Van Horlick n'y a pas assisté. Il n’avait pas non plus dépêché d’avocat afin de le représenter. Le juge Jean-Paul Ouellette a indiqué que l'audience ne pouvait pas avoir lieu sans lui.
Il va donc délivrer une ordonnance afin de contraindre Randy Van Horlick à assister à la prochaine audience, qui aura lieu à une date ultérieure. Il devra signer une promesse de comparaître.
S’il ne se présente pas à son audience, il pourra être reconnu coupable d’outrage au tribunal et écoper d’une peine d’emprisonnement.
À sa sortie du palais de justice, Me Kelly VanBuskirk a donné des nouvelles de sa cliente, qui n’était pas présente en cour.
Je pense que Natasha est une personne dotée d’un fort caractère. Comme nous le savons tous, elle a traversé des épreuves. C’est difficile. Mais je pense que l’autre option, ce serait de ne pas aller de l’avant. Et je pense qu’elle est prête à poursuivre le processus jusqu’au bout
, a-t-il dit.
Près de quatre ans après l’agression, il souhaite maintenant clore ce dossier et permettre à sa cliente de passer à autre chose.
Ce qui est important, c’est de compléter ce processus, afin que l’on ait fait tout ce qui est possible pour Natasha Poirier.
Avec des informations de Mathilde Pineault