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Un mur de plantes pour réduire les émissions de carbone dans une université ontarienne

Un mur de pantes tropicales dans l'atrium de l'Université Guelph-Humber, à Toronto.

Ce mur végétal de plus de 6000 plantes tropicales sert de biofiltre pour purifier l'air du campus.

Photo : Radio-Canada / Paul Borkwood

Radio-Canada

Plus de 6000 plantes tropicales tapissent le mur de cinq étages de l'atrium vitré de l’Université de Guelph-Humber à Toronto, pour des raisons écologiques notamment.

Non seulement ce mur verdoyant égaye l’humeur des étudiants et embellit le bâtiment, mais les biofiltres permettent aussi de réduire les émissions de carbone.

Le mur végétal d'origine remonte à 20 ans, mais pendant la pandémie de nombreuses plantes ont souffert, car le système conçu pour les maintenir avait atteint la fin de sa vie utile.

Quand nous sommes arrivés ici pour la première fois, c'était un tas de feuilles brunes, avec des plantes vraiment tristes, infestées de parasites, se souvient le cofondateur de la société New Earth Solutions, Dylan Robertson, qui a redonné vie au mur.

« Quand nous sommes arrivés, c'était pire que ce qu’on voit aujourd'hui. Maintenant, c'est beau. »

— Une citation de  Dylan Robertson, cofondateur de la société New Earth Solutions

M. Robertson souligne que l'air est aspiré dans les zones racinaires des plantes, où les microbes décomposent les particules et les produits chimiques avant que l'air frais ne soit poussé à travers le bâtiment par une connexion à son système de ventilation.

Mettre une touche de couleur sur le mur change vraiment l'ensemble de l'environnement, se réjouit Ashnaa Narumathan, étudiante en deuxième année de kinésiologie. Je suis quelqu'un qui aime vraiment apprendre dans des environnements très spacieux et lumineux et le mur végétal y a largement contribué.

De son côté, Alan Darlington, qui faisait partie de l'équipe qui a construit le biofiltre original à Guelph-Humber il y a 20 ans, espère que des recherches approfondies sur la biofiltration pourront en faire une technologie grand public plus acceptable. Il y a beaucoup de domaines qui peuvent être améliorés, mais en général, c'est prouvé et ça fonctionne, assure-t-il.

Même si M. Darlington ne travaille plus dans le secteur des biofiltres, il est optimiste quant à leur avenir. C'est une telle vitrine pour montrer que si nous travaillons avec la nature, la nature travaillera avec nous.

Avec les informations de Gavin Axelrod, de CBC

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