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Une entente de principe a été conclue à l’Université du Cap-Breton

Des professeurs sont en grève depuis le 27 janvier. Les syndiqués voteront lundi au sujet de cette entente.

Plan rapproché de la pancarte tenue par un gréviste. Il est écrit : « Toute richesse est le produit d'un travail ».

« Toute richesse est le produit d'un travail », peut-on lire sur la pancarte d'un professeur de l'Université du Cap-Breton en grève.

Photo : CBC / Erin Pottie

Radio-Canada

Le syndicat des professeurs de l’Université du Cap-Breton, en grève depuis une dizaine de jours, et la direction de cet établissement ont conclu une entente de principe.

Les membres de l’association des professeurs, un syndicat qui représente aussi divers éducateurs et des bibliothécaires, ont débrayé le 27 janvier.

Cette entente de principe ouvre la voie à un retour en classe pour les étudiants de CBU après une semaine entière de négociations avec un médiateur provincial, a affirmé la direction de l’Université dans un communiqué dimanche.

Une entente de principe signifie que les négociateurs des deux parties se sont entendus sur les termes d'une convention collective, écrit le syndicat dans un communiqué publié dimanche.

Le conseil des gouverneurs de l’Université du Cap-Breton (CBU) a approuvé l’accord. Il doit encore être ratifié par les membres du syndicat.

Les membres vont voter lundi, a indiqué le syndicat.

Les détails de l’entente de principe ne seront pas dévoilés avant que toutes les parties l’aient ratifiée.

Les membres du syndicat CBUFA (Cape Breton University Faculty Association) avaient voté à 92 % pour la grève en septembre dernier, mais ils n’ont pas débrayé avant le 27 janvier.

Les hausses de salaire à un moment où le coût de la vie est en forte augmentation sont un des points sur lesquels les deux parties ne s'entendaient plus.

Le président du syndicat, Adango Miadonye, accusait aussi l'employeur d'avoir agi de manière irrespectueuse et inappropriée en tentant d'éviter le comité de négociation pour faire pression directement sur les membres.

Les professeurs désiraient aussi des améliorations dans la manière dont l’établissement gère la forte augmentation du nombre d'étudiants étrangers. Ils étaient moins de 900 en 2017 et on en compte 4000 aujourd’hui, ce qui représente environ les deux tiers des étudiants au total.

Avec des renseignements de La Presse canadienne

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