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Les poissons d’un élevage de la Péninsule acadienne décimés par une panne d’électricité

Des centaines de poissons morts flottent à la surface de l'eau des cuves de pisciculture.

Les pannes d'électricité ont causé la mort de centaines de poissons chez Pisciculture acadienne, à Bas-Caraquet.

Photo : gracieuseté d'Emmanuel Chiasson / Pisciculture Acadienne Ltée

Radio-Canada

Une panne d’électricité provoquée par la météo extrême qui a frappé le Nouveau-Brunswick samedi a causé des dommages majeurs à un élevage de poissons de la Péninsule acadienne.

On a perdu 95 % de notre cheptel de poissons, a indiqué dimanche Emmanuel Chiasson, propriétaire de l’entreprise Pisciculture acadienne limitée.

De 95 000 à 100 000 poissons, des ombles chevaliers, sont morts à cause de la panne de courant prolongée à Bas-Caraquet, dit l’entrepreneur.

Il estime la valeur des pertes à 600 000 $ et plus.

Des poissons morts flottent à la surface d'une cuve remplie d'eau.
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Les pannes d'électricité ont causé la mort de centaines de poissons chez Pisciculture acadienne, à Bas-Caraquet.

Photo : gracieuseté d'Emmanuel Chiasson / Pisciculture acadienne limitée

Des records de froid ont été battus samedi au Nouveau-Brunswick, ce qui a provoqué des pannes.

On a eu une panne électrique et le générateur a fait défaut malgré que c'est un générateur entretenu à toutes les semaines, a expliqué M. Chiasson.

Le froid a fait qu'elle arrêtait continuellement, a-t-il dit. Le froid a eu raison des composantes électroniques.

C’est évidemment un coup dur pour cette entreprise qui emploie plusieurs travailleurs. Un tel élevage prend des années à développer, selon son propriétaire.

Les poissons qui ont survécu sont les petits poissons, a dit Emmanuel Chiasson. Les gros, ça peut prendre deux ans avant de ravoir une production.

Des poissons morts dans un grand bassin de pisciculture.
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À Bas-Caraquet, le propriétaire de Pisciculture acadienne estime qu'une centaine de milliers d'ombles chevaliers sont morts.

Photo : Gracieuseté d'Emmanuel Chiasson / Pisciculture Acadienne Ltée

Les installations sont assurées, mais le cheptel n'était pas assuré, a indiqué M. Chiasson, en raison des coûts dissuasifs demandés par les compagnies d'assurances, le propriétaire précédent ayant fait des réclamations. On n'a pas pu se réassurer.

Les pannes d’électricité sont monnaie courante dans le secteur, affirme Emmanuel Chiasson. Elles se produisent régulièrement, notamment à cause des vents. C’est pourquoi l’entreprise utilise des génératrices. On a toujours eu beaucoup de problèmes à Bas-Caraquet.

Je ne sais pas s’il y a quelque chose qui peut être fait au niveau du réseau. On parle d’augmentations pour Énergie Nouveau-Brunswick, des augmentations de tarifs. J’espère que ces augmentations-là, il y a une bonne partie qui va aller pour améliorer la fiabilité du réseau, a conclu l’homme d’affaires dimanche.

Avec les renseignements de Babatundé Lawani

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