Centre de formation professionnelle : pas facile de recruter
Les employeurs s’arrachent les finissants, mais ils sont peu nombreux dans bien des domaines.
Photo : Radio-Canada / Jean-François Fortier
Qui seront nos futurs coiffeurs, carrossiers et briqueteurs? Les centres de formation professionnelle de Trois-Rivières ont mené une opération séduction samedi afin de les attirer.
Les visiteurs étaient toutefois peu nombreux aux portes ouvertes des centres Qualitech et Bel-Avenir. Si le froid y est peut-être pour quelque chose, les directeurs des établissements remarquent que les inscriptions sont en baisse dans certains programmes.
« Il n'y a pas une semaine que je ne me fais pas contacter par une entreprise qui cherche du personnel, globalement, dans tous nos métiers. »
Les employeurs s’arrachent les finissants, mais ils sont peu nombreux dans bien des domaines. Chez Bel-Avenir, les programmes de coiffure, d'assistant technique en pharmacie et de secrétariat dentaire sont ceux qui comptent le moins d’inscriptions.
On a des DEP qui sont toujours en augmentation, dans lequel on a des temps d’attente pour pouvoir intégrer la formation et on a des DEP où il y a de la place et c’est possible de pouvoir s’inscrire dans un avenir très très très rapproché
, précise quant à elle, Nathalie Morin, directrice de Qualitech.
Certains diplômes d'études professionnels sont populaires comme ceux en électricité, en électromécanique et en charpenterie, mais ceux en carrosserie, fonderie et briquetage peinent à combler toutes les places disponibles. Actuellement, 22 élèves sont inscrits aux cours de briquetage, alors qu’on peut en accueillir 44.
Samedi, les centres de formation ont déroulé le tapis rouge afin de convaincre des jeunes de se tourner vers ces métiers. Depuis quelque temps, les établissements mettent en place de nouvelles stratégies pour attirer les étudiants.
Au centre Bel-Avenir, les cours de coiffure sont offerts par exemple sur quatre jours, pour permettre aux étudiantes de travailler du vendredi au dimanche.
C’est un besoin, les cheveux allongent toujours donc en ce moment dans les salons de coiffure, on a besoin de beaucoup beaucoup de coiffeuses
, insiste Geneviève Lemonde, enseignante au département de coiffure.
Avec les informations de Coralie Laplante