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Un pow-wow pour soutenir la communauté autochtone après deux années éprouvantes

Des Autochtones en tenue traditionnelle dans une grande salle.

Ce 34e pow-wow annuel du Collège Canadore à North Bay était organisé sous le thème du soutien mutuel.

Photo : Radio-Canada / Bienvenu Sanga

Radio-Canada

Des centaines d'Autochtones ont participé samedi au 34e pow-wow annuel du Collège Canadore à North Bay. L’occasion pour eux de célébrer leur culture après un long moment de solitude.

Il y a eu un gros sentiment d'isolement en raison de la pandémie, donc c’est important pour nous, plus que jamais, de se soutenir les uns les autres, confie l’une des organisatrices, Genelle Manitowabi, originaire de la Première Nation du Lac Seul, dans le Nord-Ouest de l'Ontario.

Genelle Manitowabi face à la caméra.

Genelle Manitowabi, originaire de la Première Nation du Lac Seul, dans le Nord-Ouest de l'Ontario, est une des organisatrices du pow-wow.

Photo : Radio-Canada / Bienvenu Sanga

La jeune femme, dont les grands-parents, des oncles et des tantes ont fréquenté un pensionnat pour Autochtones, raconte que les deux dernières années ont été difficiles pour les Premières Nations, en raison notamment des découvertes de sépultures anonymes à travers le pays, et de l’attaque au couteau dans une communauté autochtone de la Saskatchewan.

« Ce sont des événements qui sont difficiles à supporter seul. C’est bénéfique d'être entouré de personnes qui vous comprennent. »

— Une citation de  Genelle Manitowabi, organisatrice du 34e pow-wow annuel

Pouvoir guérir ensemble avec ce pow-wow c'est très important pour nous en tant qu’Autochtones, poursuit Genelle Manitowabi.

Même son de cloche du côté de Page Chartran, une étudiante anichinabée originaire de Sudbury, pour qui l’isolement avec sa propre communauté a été une des choses les plus difficiles au cours des deux dernières années.

On a toutes sortes de cérémonies et de protocoles lorsqu’il y a des affaires tragiques, mais on n'était pas capable de les exécuter, regrette-t-elle.

Page Chartrand, souriante, vêtue de bijoux traditionnels autochtones.

Page Chartran, étudiante anichinabée originaire de Sudbury, s'intéresse en particulier à la justice sociale et à l'équité des genres.

Photo : Radio-Canada / Bienvenu Sanga

L’étudiante en étude autochtone, justice sociale et équité des genres dit comprendre à quel point c’est important de garder les coutumes et les traditions autochtones vivantes dans la communauté, afin de pouvoir les transmettre à son tour, lorsque les aînés ne seront plus là pour les enseigner.

Ce 34e pow-wow était organisé sous le thème du soutien mutuel, qui a inspiré les participants tout au long de l’évènement.

Avec les informations de Bienvenu Senga

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