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Le ski acrobatique urbain, un sport impressionnant, mais méconnu

Un homme en hauteur sur des skis.

Le montréalais Philippe Gaucher est à Calgary pour quelques jours avec un groupe d'adeptes du ski acrobatique urbain.

Photo : Radio-Canada / Terri Trembath

Un groupe de huit skieurs et vidéastes est de passage ces jours-ci à Calgary pour pratiquer leur passion : le ski acrobatique urbain. Ils arpentent la ville pour trouver des endroits bucoliques et les transformer en parc à neige improvisé.

Caméras en main, ces sportifs parcourent cette année l’Ouest canadien pour documenter leurs exploits et en faire un film. La démarche artistique du groupe, dont fait partie le Montréalais Philippe Gaucher, est clairement inspirée par la culture des vidéos de planche à roulettes. Le choix des lieux de tournage fait donc partie intégrante du projet.

« On est venus à Calgary parce que [...] c'est une ville qui est très esthétique dans les vidéos, c'est-à-dire qu'on peut trouver des endroits où on est capable de filmer du ski, tout en ayant une image qui est saisissante, captivante et super esthétique. »

— Une citation de  Philippe Gaucher, skieur acrobatique

Ces passionnés, qui pratiquent souvent leur sport dans des parcs, intègrent du mobilier urbain, comme des rampes d’escalier, à leurs acrobaties.

Un homme en hauteur sur des skis. 3 février 2023

Le montréalais Philippe Gaucher est de passage à Calgary avec un groupe d'adepte du ski acrobatique urbain.

Photo : Radio-Canada / Terri Trembath

La plupart du temps, on est capable de faire notre sport sans demander de permission, parce qu'on le fait [souvent] dans des endroits publics, explique le skieur de 25 ans.

Mais parfois, ça arrive qu’on trouve une perle, un endroit où on veut tourner une image, mais c'est sur un terrain privé. Donc il faut qu'on fasse les démarches pour demander des permissions.

Philippe Gaucher, qui a déjà souffert d’une déchirure du ligament croisé antérieur et des deux ménisques, demeure conscient des risques de blessures dans son sport. C'est un sport qui comporte plusieurs risques, parce qu'on essaie d'[apporter] le ski dans un environnement qui n'est pas fait pour faire du ski.

Si ce sport reste toujours méconnu, il gagne néanmoins en popularité, surtout grâce aux réseaux sociaux.

Même si l’exercice est souvent financé par des commanditaires, le vidéaste Rudy Lépine explique qu’au bout du compte, les équipes font ces projets par passion. On fait ça vraiment pour le plaisir du ski, on aime skier, puis on aime voir des vidéos comme ça. Fait qu'on veut redonner à la culture d'une manière.

Avant de se rendre dans la métropole albertaine, le groupe a fait escale dans les communautés britanno-colombiennes de Kamloops, Vancouver et Salmon Arm. Ils termineront leur périple à Whistler, dans quelques jours.

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