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Recul des amendements au projet de loi C-21 : réactions plutôt favorables en Saskatchewan

Photo en contre-plongée d'une personne tenant une arme.

Les amendements G4 et G46 ont été jugés trop sévères par le Parti conservateur du Canada, le Parti saskatchewanais ainsi que plusieurs associations de chasseurs et d‘amateurs d’armes à feu au pays. (Photo d'archives)

Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

Le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe, a salué, vendredi, la décision d’Ottawa de retirer les amendements à sa législation sur les armes à feu. Des chasseurs rencontrés à Saskatoon se réjouissent aussi de la décision.

Le premier ministre saskatchewanais s'est dit « satisfait » qu'Ottawa ait apporté des changements au projet de loi.

Le gouvernement fédéral prévoit toujours adopter le projet de loi C-21 , mais sans les amendements G4  et G46 , qui visaient à mieux définir les armes d’assaut interdites au Canada.

Ceux-ci étaient jugés trop sévères par le Parti conservateur du Canada, le Parti saskatchewanais ainsi que plusieurs associations de chasseurs et d‘amateurs d’armes à feu au pays.

Ces amendements au projet de loi auraient eu pour effet, selon eux, de rendre illégal un large éventail d’armes semi-automatiques, dont plusieurs sont utilisées pour la chasse.

La nouvelle loi proposée aboutissait à une liste de plus de 3000 types d'armes à feu qui auraient été interdites au pays. Des chasseurs rencontrés à Saskatoon se réjouissent du retrait de ces deux amendements.

Selon Russel Smitth, le choix des armes qu'on voulait interdire n'était pas avisé. « Je suis très heureux qu'ils aient retiré tout ça. C'était stupide de leur part  », lance-t-il.

Le chasseur souligne que la liste du gouvernement fédéral contenait « de vieux modèles d'armes, mais que ce sont des armes de chasse ».

Ken Craft salue également le retrait des amendements. « Ça signifie qu'on retrouve un peu de notre liberté », estime-t-il.

Quant à Gustav Erasmus, il croit que les personnes qui possèdent légalement des armes à feu et qu'y en font une utilisation responsable ne devraient pas être pénalisées. « Les gens qui veulent utiliser des armes légales et enregistrées ne représentent pas de risque », affirme-t-il.

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