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La CCICA demande de limiter la hausse des coûts d’électricité pour les entreprises

Claude Balleux, de la Chambre de commerce et d'industrie du Centre-Abitibi.

Claude Balleux, président de la Chambre de commerce et d'industrie du Centre-Abitibi (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Vincent Rességuier

Radio-Canada

La Chambre de commerce et d’industrie du Centre-Abitibi (CCICA) se joint à la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) pour recommander à Québec de limiter à 3 % la hausse des tarifs d’électricité prévue cette année pour les entreprises, soit la même augmentation que pour les clients résidentiels.

Le projet de loi n° 2, déposé à l’Assemblée nationale en décembre dernier, limite l’augmentation des coûts d’électricité pour les particuliers. Cependant, les clients industriels de moyenne et de grande puissance n’y sont pas assujettis.

On aimerait que ce soit étendu aux entreprises, considérant la pression inflationniste qu’on subit présentement. Ce serait vraiment bien vu dans le monde des affaires, soutient Claude Belleux, président de la CCICA.

Pour sa part, le président-directeur général de la FCCQ, Carles Milliard, souligne l'insatisfaction des entrepreneurs québécois face à l’approche du gouvernement Legault dans ce dossier.

Le président-directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec, Charles Milliard.

Le président-directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec, Charles Milliard (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Andrei Audet

Nous regrettons de constater que le projet de loi n° 2 dans son état actuel entraînerait des hausses de tarifs d’électricité allant de 4,2 à 6,4 % pour les entreprises québécoises. Cette absence de considération soulève du mécontentement [chez les] entrepreneurs, de la PME jusqu'à la grande entreprise, peut-on lire dans un communiqué de la FCCQ.

Droit de veto sur les grands projets

En plus d’une indexation des tarifs domestiques d’Hydro-Québec, le projet de loi n° 2 prévoit de forcer les projets de plus de cinq mégawatts à obtenir l’autorisation du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie afin de recevoir un permis de distribution de l’électricité.

Je conçois qu’il faut avoir une meilleure approche concernant la consommation d’électricité. Par contre, il va falloir connaître rapidement les critères qui permettraient à une entreprise d’obtenir de l’électricité ou non. On souhaite faire du développement, notamment dans le secteur du lithium, donc ce serait désolant de voir des projets être bloqués, affirme Claude Balleux.

Selon le président de la CCICA, il serait bénéfique de rassurer les entrepreneurs dans un contexte où l’inflation est toujours forte et que la main-d’œuvre demeure difficile à trouver.

C’est un mélange qui peut être explosif. Certaines entreprises vont vivre des difficultés avec l’augmentation des coûts d’électricité, des salaires et du prix des matières premières, explique Claude Balleux.

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