Les procédures d’urgence renforcées dans le train léger d’Ottawa
Le réseau de train léger d'Ottawa est équipé de boutons d'urgence qui permettent aux usagers de communiquer avec les conducteurs.
Photo : Radio-Canada / Laura Glowacki
OC Transpo promet que les conducteurs de train répondront « immédiatement » si le bouton d’urgence est activé. Cette nouvelle consigne fait suite à une agression qui a été perpétrée dans le train léger en décembre dernier.
Un témoin avait confié à CBC avoir appuyé sur le bouton d’urgence de son wagon lors de l’attaque pour obtenir de l’aide, mais ne pas avoir obtenu de réponse ; Jonathan Loan avait plutôt entendu une tonalité. Heureusement, d'autres passagers étaient parvenus à éloigner l’agresseur et ensuite, à transporter la victime au Centre Rideau pour qu’elle reçoive les premiers soins.
D’après ce qu’on peut lire dans un document joint à l’ordre du jour de la prochaine réunion de la Commission du transport en commun, le 9 février prochain, les consignes d’urgence ont été mises à jour après l’attaque.
Les conducteurs de train doivent désormais répondre immédiatement
aux appels passés à l'aide de l'interphone, peut-on lire. Toutefois, si la situation est dangereuse, les passagers peuvent se faire demander d’attendre brièvement, le temps que le conducteur puisse offrir son aide de manière sécuritaire
.
Nous voulons nous assurer que ce n'est pas seulement du théâtre, du théâtre sécuritaire
, a lancé hier le conseiller du quartier Rideau-Rockcliffe, Rawlson King.
Après l’attaque, ce dernier rapporte avoir transmis plusieurs questions à la directrice générale des services de transport en commun d’Ottawa, Renée Amilcar, en lien avec les boutons d’urgence et les protocoles qui leur sont rattachés.
Lorsque vous appuyez sur le bouton, nous voulons nous assurer que la technologie fonctionne : qu'il y a une réponse rapide et que cela déclenche une chaîne de procédures d'intervention d'urgence
, a ajouté M. King.
Rawlson King est conseiller du quartier Rideau-Rockcliffe, à Ottawa.
Photo : Radio-Canada / Francis Ferland
Un délai de 30 secondes
Selon, les registres d’OC Transpo, 30 secondes se sont écoulées entre le moment où Jonathan Loan a appuyé sur le bouton d’urgence et la réponse du conducteur. Selon M. Loan, c’est le temps qu’a duré l’attaque.
OC Transpo explique que lorsqu'un passager appuie sur le bouton d'urgence, le conducteur du train est responsable de communiquer avec le centre de contrôle, qui peut ensuite envoyer des agents spéciaux.
Les boutons d'interphone d'urgence sont testés quotidiennement. Les usagers peuvent rapporter une situation d’urgence en utilisant les téléphones installés dans les stations, qui offrent une ligne directe avec les premiers répondants.
Avec les informations de Laura Glowacki de CBC News
