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Des nouveaux arrivants font face à leur premières températures glaciales

Rachid Amentague emmitouflé dans son manteau posant pour la photo dans une rue enneigée.

Rachid Amentague est arrivé il y a un mois et demi au Nouveau-Brunswick avec sa famille. Il s'apprête à vivre son premier épisode de froid glacial.

Photo : Radio-Canada / Babatundé Lawani

Radio-Canada

Le froid glacial touche tout l'Atlantique de plein fouet depuis vendredi avec des temperatures ressenties pouvant aller jusqu'à -45 au Nouveau-Brunswick. Pour de nombreux nouveaux arrivants, ce sont des moments qui constituent une nouvelle expérience de leur vie au Canada.

Arrivée du Maroc, la famille Amentague a posé ses valises à Dieppe, il y a un mois et demi. S'ils ont déjà connu des tempêtes de neige depuis leur arrivée, le froid extrême qui a gagné les provinces atlantiques depuis vendredi est une grande première.

C'est nouveau pour nous. J'ai vu -45, ça fait un peu peur quand même. Depuis notre arrivée, on a vu des tempêtes, on est sortis dans le froid mais -45, ça sera trop froid!, explique le père de famille Rachid Amentague. On va essayer de pas sortir, de rester au chaud. Les enfants ont l'habitude de sortir le week-end mais là, ça sera pas possible, poursuit-il.

Pour eux, arriver en hiver allait cependant de soi. On a préféré venir en décembre, affronter le froid, commencer à découvrir le Canada par le côté le plus difficile, côté climat pour facilement s’intégrer, s’adapter. Pour nous, c'était une aventure qu'on devait découvrir.

Rester au chaud chez soi

Michel Colombe est étudiante ivoirienne à Moncton depuis plus de six mois. Elle est arrivée de New-York où elle a passée plusieurs années. Pourtant, même dans cette ville habituée du froid, elle n'a jamais connu des températures aussi froides.

Ici, c'est la première grosse vague de froid que je connais. Aux États-Unis, en cinq ans, la température la plus basse était de -10. À cette température-là, tout le monde était à la maison. C’est le top qu’on ait connu.

Pour éviter le froid glacial, elle a anticipé et fait son épicerie avant l'arrivée des températures extrêmes pour ne pas avoir à sortir. Elle dit s’être équipée, du mieux qu’elle peut, pour affronter les intempéries si jamais elle devait sortir. J'ai des chaussettes chauffantes, des gants, les sous-vêtements chauffants, le bonnet, les écharpes, vraiment tout mais pour l'instant, c'est supportable. Je suis assez couverte, raconte la jeune femme.

Le Grand-Moncton est l’un des endroits les plus touchés par le froid extrême au Nouveau-Brunswick. En 14 ans, les valeurs de refroidissement éolien n’ont jamais chuté en dessous de -40.

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