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Plus de stabilité pour la halte-garderie de l’AGE UQTR

Des camions jouets et des bras d'enfants dans une garderie.

Québec veut soutenir la conciliation entre les études et la vie familiale.

Photo : Radio-Canada / Christian Milette

Radio-Canada

La halte-garderie de l'Association générale des étudiant(e)s (AGE) de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) aura droit à du financement de Québec pour les deux prochaines années. Elle fait partie des neuf haltes-garderies choisies pour faire partie d’un projet pilote.

La halte-garderie Le P'tit Bacc bénéficiera d’un financement de deux millions de dollars sur deux ans. En plus de consolider l’offre de services, le projet pilote permettra de réfléchir sur les services offerts, d’analyser les données recueillies pour peut-être ajouter d’autres services et reconduire le financement.

Une version précédente de ce texte laissait entendre que la halte-garderie était opérée par l'UQTR, alors que c'est l'Association générale des étudiant(e)s de l'UQTR (AGE UQTR) qui en est responsable.

Pour la ministre de la Famille, Suzanne Roy, cela permettra de connaître tous les besoins dans les cégeps et les universités, afin de bien encadrer l’offre et mieux servir les étudiants. On le sent, il y a déjà un besoin et il y a aussi de plus en plus de parents qui vont étudier. On le voit il y a un changement dans la culture et on voit les gens revenir aux études supérieures.

Il y a 33 000 enfants qui attendent une place en garderie au Québec. Pour plusieurs parents rencontrés, ce ne serait pas possible de poursuivre leurs études sans ce service auquel ils ont accès, témoigne la directrice de la halte-garderie Le P’tit Bacc, Maude Graveline. On a des mamans qui décident de continuer leurs études, mais elles ont un jeune bébé. Alors, ça leur permet de venir allaiter l’enfant ici. Quand je dois refuser des gens de temps en temps, là aussi, c’est comme la dernière solution et malheureusement, ça nous arrive d’être complets.

Dans la région, en plus de la halte-garderie de l'UQTR, le Cégep de Victoriaville a aussi été choisi pour faire partie du projet pilote.

Pour ce qui est des places en garderie, la ministre se veut rassurante, elle dit qu’il y a 29 000 places en chantier, il y a donc de l’espoir pour les parents.

Avec les informations d’Amélie Desmarais

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