Première Nation de Cowessess : le chef Cadmus Delorme ne sollicitera pas un nouveau mandat

Élu pour la première fois en 2016, le chef Cadmus Delorme a été reconnu pour son leadership. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Alexander Quon
Cadmus Delorme a annoncé jeudi qu’il ne se représenterait pas pour un troisième mandat à la chefferie de la Première Nation de Cowessess, en Saskatchewan.
Le voyage a été long, et la décision n'a pas été facile à prendre [...] C’est le temps pour moi de faire la transition vers de nouveaux projets
, déclare le chef Cadmus Delorme sur les médias sociaux.
Cadmus Delorme n’a pas fourni d’explication pour sa décision. Il a préféré mettre l’accent sur les réalisations politiques et les étapes importantes que la Première Nation de Cowessess a franchies depuis qu'il est en poste.
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Élu pour la première fois en 2016, Cadmus Delorme a été reconnu pour son leadership, notamment après la découverte de 751 tombes non marquées potentielles sur le site de l’ancien pensionnat pour Autochtones de Marieval, à environ 140 km à l’est de Regina.
À ce sujet, dans une entrevue accordée à CBC /Radio-Canada, Cadmus Delorme a expliqué qu’il était déterminé à montrer au monde entier une vérité que sa communauté connaissait déjà.
C’est une validation, une validation de la douleur, de la frustration, de la colère et de la fatigue de juste essayer de rester Autochtone dans un pays qui reste encore d’une certaine manière oppressif
, a-t-il déclaré.
Un bilan positif
Sous la direction de Cadmus Delorme, la Première Nation de Cowessess a accompli de nombreux projets. Parmi eux, la création de la nouvelle centrale solaire Awasis, située sur les terres de Cowessess à environ 3 kilomètres au sud-est de Regina, pour fournir jusqu'à 10 mégawatts d'énergie propre au réseau de SaskPower.
Cette centrale d'énergie solaire de 21 millions de dollars a ouvert ses portes en novembre dernier pour alimenter environ 2500 foyers par an.
La Première Nation de Cowessess est également devenue le premier groupe autochtone au Canada à signer une entente avec le gouvernement fédéral qui lui a permis de recevoir un financement fédéral de ses services de protection de l'enfance.
Cet accord a été signé en vertu de la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis et de la Loi Miyo Pimatisowin qui en découle.
Cette Loi permet aux Premières Nations d'assumer l'autorité sur les systèmes locaux de protection de l'enfance et ouvre la voie pour que les enfants pris en charge puissent rester dans leur communauté d'origine.
Le chef de la Première Nation de Cowessess a aussi déployé des efforts pour créer de nouvelles sources de revenus pour sa communauté.
Avec les informations d’Alexander Quon