Le CREAT lance une plateforme pour faciliter le transport collectif dans la région

Le CREAT a profité du Forum sur la mobilité durable pour présenter une plateforme visant à faciliter le transport collectif en Abitibi-Témiscamingue.
Photo : Radio-Canada / Jean-Michel Cotnoir
Le Conseil régional de l'environnement de l'Abitibi-Témiscamingue (CREAT) lance une nouvelle plateforme visant à faciliter le transport collectif dans la région.
La plateforme a été dévoilée vendredi, à Rouyn-Noranda, dans le cadre du Forum sur la mobilité durable devant plus d'une centaine d'élus et de représentants des milieux municipal, environnemental et des affaires.
La directrice adjointe au CREAT, Bianca Bédard, souligne que l'outil, qui sera disponible au cours des prochaines semaines, a pour objectif de présenter à la population l’ensemble des offres de transport qui existent dans la région.
Que ce soit Transport Maheux, les offres de covoiturage, des plateformes comme Amigo Express ou même les groupes informels Facebook qui offrent du covoiturage, on va lancer une plateforme qui les regroupe tous. Les gens pourront faire une recherche en disant, par exemple : ''Je pars de Dupuy, je veux m’en aller à Laniel, au Témiscamingue''. Et là, la plateforme va générer toutes les possibilités pour faire le trajet
, indique Mme Bédard.
Des défis pour l'Abitibi-Témiscamingue
Faisant partie des nombreux représentants politiques sur place, le président de la Conférence des préfets de l'Abitibi-Témiscamingue, Sébastien D'Astous, s'est dit conscient des défis que doit relever une région aussi vaste pour implanter un réseau de transport collectif de façon pérenne.
Il soutient que les gouvernements devront investir de façon importante afin de soutenir les régions dans cette transition.
« Il y a à peine 0,67 % du budget en transport collectif du Québec qui est réservé pour les régions, pour l’ensemble des régions du Québec. Ce sont des ''peanuts''. »
Il faut qu’on se mobilise. La concertation d’aujourd’hui est là pour ça et ce qu’il faut, c’est que le gouvernement soit attentif, qu’il réalise qu’on n’est pas une sous-région et qu’on mérite nous aussi d’avoir les mêmes services, mais que ça va prendre de l’argent
, lance M. D'Astous.