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Un cri du cœur pour la protection de la femelle orignal

Un orignal dans une forêt enneigée.

La population d'orignaux aurait diminué de 34 % entre 2014 et 2022 au Bas-Saint-Laurent.

Photo : Facebook/Charlene Norrad

Les gestionnaires de 10 territoires fauniques du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie s'inquiètent de la diminution du cheptel d'orignaux sur leur territoire.

Ils estiment que le nombre de bêtes a diminué de 34 % entre 2014 et 2022 dans la zone de chasse numéro 2 au Bas-Saint Laurent. Le nombre de bêtes est passé de 11,4 par secteur de 10 km carrés en 2014 à 7,4 en 2022, affirme Simon Lemay, gestionnaire de la pourvoirie Le Chasseur, situé près de la Réserve faunique de Rimouski.

La diminution de la population coïnciderait avec la fin du plan de gestion de l'orignal 2012-2019, indique M. Lemay. La croissance en 2010-2015 a atteint un niveau où la population était trop élevée et il y avait une surutilisation de l'habitat, rappelle-t-il. [...] Si le nouveau plan de gestion était à jour, on diminuerait le prélèvement d'originaux pour le garder à un niveau stable.

Carte de la zone 2 de chasse du Bas-Saint-Laurent.

Dix territoires fauniques de la zone 2 de chasse lancent un cri du cœur pour la protection de la femelle orignal.

Photo : Radio-Canada

Les gestionnaires demandent au ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs des mesures urgentes de protection de la femelle orignal et de suspendre la chasse permissive de l'orignal en 2023.

Actuellement, la chasse permissive permet la récolte de la femelle, du veau et du mâle.

« C'est un cri du cœur pour assurer la pérennité de l'espèce.  »

— Une citation de  Simon Lemay, gestionnaire de la pourvoirie Le Chasseur

En attendant la mise en place d'un nouveau plan de gestion de l'espèce, qui pourrait être implanté dans quelques années seulement, Simon Lemay souhaite que la chasse des femelles soit interdite cette année ou à tout le moins limitée par tirage au sort.

Des chasseurs du Bas-Saint-Laurent approuvent d'ailleurs cette mesure. Ils considèrent qu'il faudrait aussi protéger davantage les veaux.

Ils ont constaté que les femelles mettent bas moins de jeunes ces dernières années. Il y a 25 ans, quand j'ai commencé la chasse à l'orignal, on voyait des femelles avec deux veaux. Maintenant, quand on en voit avec un, c'est une luck, soutient le président de l'Association de chasse et pêche des Basques, Jean-Pierre Roy.

Les 10 gestionnaires de territoires fauniques sont en attente d'une réponse de la part de Québec.

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