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Étude : les tabous au sujet de la ménopause et des règles limiteraient l’accès aux soins

Une femme se tient l'abdomen en raison de douleurs.

Les symptômes et les douleurs causés par l'endométriose sont bien réels, mais souvent mal compris ou ignorés.

Photo : iStock

Radio-Canada

Des femmes ont un accès limité aux soins, en raison des tabous entourant la ménopause, les règles et autres conditions comme l’endométriose, selon une étude de la fondation Alberta Women’s Health, un organisme consacré à la défense de la santé des femmes.

Les tabous sont des coutumes sociales qui restreignent la discussion sur des sujets spécifiques, dit Sharlene Rutherford, PDG de la fondation.

L’organisme a sondé plus de 2200 personnes nées avec un sexe féminin pour, entre autres, mesurer leur connaissance sur les problèmes de santé liés à leur appareil génital et leur expérience avec les professionnels de la santé.

Deux tiers des personnes interrogées trouvent difficile de parler à leur médecin traitant de leurs problèmes de santé spécifique à leur sexe et seulement un quart pensent être bien informées sur leur appareil génital.

De nombreuses femmes disent que leurs symptômes ont été ignorés par leurs proches et les professionnels de la santé comme faisant simplement partie de la vie d'une femme, ce qui les a poussées à l'isolement et au désespoir, voire à envisager le suicide, affirme le rapport (Nouvelle fenêtre) (en anglais).

Les tabous perpétuent la discrimination. Ils peuvent isoler les personnes et favoriser les inégalités.

Une citation de Sharlene Rutherford, présidente et directrice générale de la fondation

L'étude constate que la culture du silence a retardé l'accès aux traitements des personnes sondées, notamment pour 85 % des personnes à qui l'on a diagnostiqué des maladies comme l’endométriose.

La Dre Jane Schulz, présidente du département d’obstétrique et de gynécologie de la faculté de médecine à l’Université de l’Alberta, n’est pas surprise des résultats de l’étude.

Elle espère qu'ils permettront de briser les barrières et la stigmatisation de la santé des femmes.

En plus de briser le silence, la fondation espère que le rapport incitera plus de recherches dans ce domaine.

Méthodologie : 2229 personnes ont répondu au sondage en ligne entre le 11 juillet et le 2 août 2022, et 91 % des sondées se sont identifiées comme étant des femmes. Ce sondage n'a pas de marge d'erreur, car il est non-probabiliste.

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