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Kaya Free lance un nouvel album de rap « décomplexé »

Kaya Free, les bras ouverts dans une prairie recouverte de neige.

Sur son nouvel album, Kaya Free chante en anglais, en français, en kirundi et en swahili.

Photo : Agatik Entertainment

Radio-Canada

L'artiste fransaskois Kaya Free a lancé vendredi un nouvel album de rap « décomplexé », dans lequel il revendique ses multiples identités. Intitulé #Agatikers3, l'artiste y déploie ses vers en anglais, en français, en kirundi et en swahili.

« Cet album est vraiment différent de ce que je racontais avant. »

— Une citation de  Kaya Free, rappeur

Entre l'aigreur et l’écume, l'artiste déverse ses émotions sur les pistes de son cinquième album. Il va y avoir de la colère là-dedans, vous allez le sentir, mais il n’y a pas de haine. Il n'y a que de l'amour, précise-t-il.

Kaya Free a notamment travaillé avec des beatmakers (des artistes spécialisés dans l'élaboration de trames musicales) comme Fraza (de Paris), Dr Nganji (du Rwanda), Serge Paul (de Winnipeg) et Didier Bryant (de Toronto) pour concevoir les cinq pistes de cet album.

L’artiste compte lancer des versions de son album en français et en kirundi en mai et juillet.

Agatikers : un hommage

Sa série-concept Agatikers est nommée en l’honneur des membres du groupe Agati k'imana, qu’il a fondé au Burundi.

Kaya Free explique avoir été inspiré de la série Tha Carter, de l’Américain Lil Wayne. Le titre, c'est toujours le même concept. Moi aussi, je fais Agatikers 1 un Agatikers 2, Agatikers 3.

Sur ce troisième opus de la série, il déclame sa subjectivité. L’album s’ouvre avec la pièce Fo, sur laquelle il raconte ses expériences alors qu’il était au Rwanda pendant la pandémie.

Le reste de l’album est consacré à ses expériences fransaskoises et au besoin d’authenticité de l'artiste.

Citant la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie, la Rwandaise Louise Mushikiwabo, Kaya Free se réclame d’une Fransaskoisie décomplexée.

Moi, en tant que Fransaskois, je viens en tant que Burundais et je dois garder mon identité burundaise.

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