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Feu vert à une action collective contre les Frères de la Charité

Le Collège Saint-Bernard de Drummondville.

Le Collège Saint-Bernard de Drummondville fait partie des lieux d'enseignement fondés par les Frères de la Charité.

Photo : Radio-Canada / Jean-François Dumas

La Presse canadienne

La Cour supérieure de Montréal a autorisé une action collective contre les Frères de la Charité pour des agressions sexuelles qui auraient été perpétrées depuis plus de trois quarts de siècle.

L'audience, qui s'est déroulée le 12 décembre dernier, a donné lieu à une réponse positive de la part du juge Pierre Nollet le 24 janvier.

L'héritier du demandeur initial, identifié par les initiales A.B., agira à titre de représentant de toutes les victimes d'agressions sexuelles commises au Québec par un membre ou un employé de la congrégation des Frères de la Charité depuis le 1 er janvier 1940.

Les Frères de la Charité ont été très impliqués dans l'éducation primaire et secondaire au Québec, au cours du siècle dernier. L'organisation a fondé plusieurs écoles au Québec, dont le Mont-Saint-Antoine, à Montréal, et le Collège Saint-Bernard, à Drummondville.

Une douzaine d'agresseurs allégués sont ciblés par le recours.

Plus d'une dizaine de victimes sont déjà inscrites à l'action collective, a fait savoir le cabinet Arsenault Dufresne Wee Avocats, qui pilote le dossier.

Selon Me Justin Wee, les victimes pourraient cependant se compter par centaines.

« Pour le cas d'un seul établissement comme le Mont-Saint-Antoine, une école de réforme – et on sait par expérience que lorsque la population étudiante était vulnérable, les abus étaient pires –, on estime en ce moment que des centaines de victimes vont venir de l'avant. »

— Une citation de  Me Justin Wee

Selon Me Wee, le fait de dénoncer constitue une étape importante pour les victimes, qui en plus de leur permettre d'entreprendre un processus de guérison, envoie un message aux agresseurs passés et futurs.

« Preuve que la société a changé, les victimes n'ont plus honte de parler et c'est tant mieux, souligne-t-il. Désormais, les victimes préfèrent parler et dénoncer. Ça envoie un message clair qu'aucun crime ne restera impuni. »

— Une citation de  Me Justin Wee

Toutes les victimes peuvent s'inscrire gratuitement et en toute confidentialité à cette action collective en contactant le cabinet d'avocats par courriel à l'adresse adw@adwavocats.com.

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