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Une nouvelle plateforme Internet pour les adolescents souffrant de troubles alimentaires

Des journalistes assis dans une salle.

Le lancement s'est fait à l'hôpital de Chicoutimi.

Photo : Radio-Canada / Laurie Gobeil

Radio-Canada

Sans surprise, une hausse de problèmes liés aux troubles alimentaires a été observée durant la pandémie. Dans le cadre de la semaine nationale de la sensibilisation aux troubles alimentaires, la Fondation de ma vie liée à l’hôpital de Chicoutimi a présenté une plateforme Internet pour aider les adolescents.

Après l'anxiété et la dépression, les troubles alimentaires sont la troisième cause de problèmes de santé mentale chez les jeunes.

Les hospitalisations comme je vous dis qui étaient de 15 à 20, habituellement par année, sont passées à 34 pour l'année 2021-2022. 75 % des troubles alimentaires se retrouvent à l'adolescence, l'anorexie se retrouvait en pic vers 16-18 ans en général, mais on se rend compte qu'on retrouve de plus en plus de jeunes en bas de 12 ans, a détaillé Johanne Harvey, pédiatre spécialiste en médecine de l'adolescence à la Clinique de l'adolescence à l’hôpital de Chicoutimi.

Face à cette hausse, la Clinique de l'adolescence et le service de télésoins du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Saguenay-Lac-Saint-Jean ont créé leur plateforme Internet. Les personnes en rémission de troubles alimentaires vont pouvoir s'y rendre sur une base régulière pour répondre à des questionnaires et s'il y a lieu, un suivi leur sera offert.

Moi, je vais recevoir une alerte disant que tel patient a mentionné tel élément que nous n'avions pas la semaine dernière. Alors moi je vais contacter le patient ou la patiente et sa famille pour valider, qu'est-ce qui se passe, comment ça a été, comment on peut reprendre ça, a expliqué Mylène Tapin-Cyr, infirmière clinicienne à la Clinique de l'adolescence à l'hôpital de Chicoutimi

Il y a aussi un volet bibliothèque santé où on va retrouver toutes sortes de fichiers qui circulent dans le réseau, fichiers, des vidéos d'enseignement, d'accompagnement, a ajouté Émilie Brassard, infirmière clinicienne au service régional télésoins à domicile.

Plusieurs paramètres suivis

Différents objectifs sont poursuivis avec la plateforme. Maintenir la personne dans son milieu de vie, inciter les gens à prendre eux-mêmes en charge leur maladie. En entrant des paramètres comme ça, ça peut faire en sorte qu'ils vont prendre une routine d'autosurveillance, d'autogestion et ultimement, de diminuer les visites à l'urgence, les hospitalisations et la durée des hospitalisations, a poursuivi Émilie Brassard.

On a réfléchi sur une façon qui pourrait être utile et facilitante à la fois pour les familles et pour nous aussi parce que étant en plus grande demande, ça nous prend des outils nécessaires afin d'assurer un plus grand suivi raisonnable et avec une fréquence acceptable, a continué Johanne Harvey.

L’un des aspects intéressants avec ce projet c’est que c’est la première fois, selon les professionnels, que des outils sont conçus en français. L’initiative régionale pourrait donc servir de modèle à d’autres établissements de santé ailleurs au Québec.

D’après un reportage de Laurie Gobeil

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