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Le spectacle Nomo Sapiens, de Boucar Diouf : l’intelligence et la connerie humaines 

Affiche du spectacle montrant une photo de l'humoriste séparé au niveau du front par un graphique montrant l'évolution de l'être humain.

Avec le style qu’on lui connaît, le conteur et vulgarisateur se penche sur l’intelligence et l’idiotie humaines.

Photo : Facebook/Boucar Diouf

Radio-Canada

L’humoriste, auteur, animateur et scientifique Boucar Diouf présentera jeudi soir son cinquième spectacle solo en première médiatique au Théâtre L’Étoile, à Brossard. Dans cette nouvelle proposition, dont le titre est une contraction de « nono » et d'« homosapiens », il s’intéresse à la fine ligne entre le génie et la bêtise humaine. 

L’humain, c’est l’animal qui repousse sans cesse les frontières du savoir tout en prouvant au reste de la création que la bêtise est sans limite, explique Boucar Diouf dans un communiqué, avec sa verve habituelle, pour présenter son spectacle. 

Fort de sa formation de biologiste et d'océanographe, le Rimouskois d’adoption se demande, dans ce nouveau spectacle humoristique, si notre espèce est aussi unique dans le monde animal qu’on le croit. 

Au-delà des pas de géants franchis par l’être humain dans certains domaines, est-ce qu’il y a des choses à apprendre des animaux, par exemple les grands singes, pour améliorer l’égalité entre les sexes dans nos sociétés?

Le Québec, une rigolocratie?

Malgré son aisance devant le public, que ce soit à la radio, à la télévision ou sur scène, Boucar Diouf avoue qu’il ressent toujours un certain vertige à l’approche d’un nouveau spectacle. Cette fois-ci ne fait pas exception. 

En humour, je n’ai pas choisi la voie la plus facile, parce que j’essaie d’écrire une histoire où il y a de la science, de l’évolution, de la biologie, de la primatologie, explique-t-il. Construire tout ça pour que ce soit un spectacle humoristique et rythmé, c’est un grand défi, vraiment. 

En fin de compte, il espère surtout que Nomo Sapiens poussera les gens à remettre en question la supériorité assumée de l’espèce humaine, tout en se déridant un peu, l'humour étant un excellent tonique pour le cerveau, selon lui. 

Ce n’est pas pour rien que le Québec est une "rigolocratie". Les gens adorent les humoristes, ils adorent rire, mais je crois que c’est juste une façon de calmer le hamster dans notre cerveau, explique-t-il. 

[On a un gros cerveau], gracieuseté de l’évolution, mais qui nous permet de vivre le présent en nous souvenant du passé et en voyant la mort arriver dans le futur. [...] Pour moi, mourir de rire, c’est une façon de revivre. 

Après la première de jeudi, le spectacle Nomo Sapiens se déplacera un peu partout dans la province, jusqu’au mois de juin 2024. Toutes les dates de spectacle sont sur le site de Boucar Diouf (Nouvelle fenêtre)

Ce texte a été écrit à partir d'une entrevue réalisée par Émilie Perreault, animatrice de l'émission Il restera toujours la culture. Les propos ont pu être édités à des fins de clarté ou de concision.

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