En possession d’un arsenal, mais pas dangereux pour la sécurité publique

Une des armes saisies chez Karl Maheux. (Archives)
Photo : Radio-Canada / GRC
Karl Maheux, un résident de L'Ancienne-Lorette, qui était en possession d'armes et de substances explosives ne représentait finalement pas un danger pour la sécurité publique.
Karl Maheux a reconnu sa culpabilité, jeudi, à plusieurs accusations à la suite d'une perquisition menée par la GRC
à son domicile, en février 2021.Le 14 janvier 2021, l'Agence des services frontaliers a intercepté en Colombie-Britannique un colis contenant un silencieux pour une arme, en provenance de la Chine, à destination de la résidence de Maheux.
Des policiers déguisés en livreur ont donc fait une livraison contrôlée
du colis, le 5 février.
Après avoir remis en même propre le paquet, les policiers ont investi les lieux et arrêté l'homme de 49 ans pour importation d'un dispositif prohibé.
Au sous-sol de la résidence, les policiers aperçoivent du matériel pouvant servir à la fabrication de bombes artisanales.
Confection pour du paintball
La GRC a donc demandé l'intervention des artificiers de la Sûreté du Québec pour récupérer la marchandise.
Pendant l'opération qui a duré plusieurs heures, les policiers ont fait évacuer un quadrilatère autour de la résidence de la rue Saint-Cyrille.
Dans un résumé des faits présenté conjointement par la poursuite et la défense, il est indiqué que Maheux utilisait ce matériel pour fabriquer des fumigènes lorsqu'il jouait au paintball.
L'homme qui travaille comme analyste informatique au ministère de l'Éducation est aussi un collectionneur d'armes.
Détenteur de permis
Les policiers ont trouvé chez lui d'autres silencieux et armes prohibées, comme des couteaux à ouverture automatique et des bonbonnes de poivre de cayenne.
Il a également plaidé coupable pour avoir eu en sa possession cinq chargeurs à grande capacité, pourtant interdits.
Le fonctionnaire détient les permis pour posséder des armes restreintes, mais plusieurs d'entre elles n'étaient pas entreposées correctement.
L'enquête de la GRC a permis de confirmer que Karl Maheux a été propriétaire d'une entreprise de vente et d'échange d'armes à feu, dans le passé.
Après avoir rencontré des témoins, il a été décrit comme un homme sans histoire qui aime et collectionne les armes.
Les enquêteurs ont indiqué qu'il n'y avait aucun élément pouvant soulever des inquiétudes pour la sécurité du public
.
Le dossier du quadragénaire qui est en liberté pendant le processus judiciaire va se poursuivre au printemps, à l'étape de la détermination de la peine.