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Le projet de centrale de cogénération à la biomasse forestière à Opitciwan va se réaliser

Quatre personnes sont assise à une table et font face à des gens dans une salle; une autre personne se tient debout près d'un micro.

Selon les partenaires, une fois la centrale en service, elle fournira à la communauté une électricité fiable, durable et renouvelable.

Photo : Radio-Canada / Daniel Ricard

Radio-Canada

Après des années de tractations, le Conseil des Atikamekw d'Opitciwan et Hydro-Québec ont finalement conclu une entente pour aller de l’avant avec le projet de centrale de cogénération à la biomasse forestière.

L’entente conclue le 15 décembre dernier a été annoncée lors d’un point de presse conjoint à Trois-Rivières. Il s’agit du premier projet de réseau autonome de ce type dans une communauté autochtone au Québec. Il pourrait ouvrir la voie à d’autres projets, selon Jean-Claude Mequish, chef du Conseil des Atikamekw d’Opitciwan. Ça, c’est important pour nous autres, pour notre communauté. Être fiers de ce qu’on est, de qui nous sommes. On parle de réconciliation, c’est avec des projets, des ententes comme ça, historiques, ça va pouvoir contribuer aussi à d’autres Nations.

Il a fallu de longues discussions pour en arriver à cette entente, révèle la vice-présidente – Développement durable, relations avec les communautés et communications pour Hydro-Québec, Julie Boucher. On ne se comprenait pas. On avait nos intérêts. On a eu une bonne discussion, le ton a monté, la tension, je devrais dire, puis à un moment, effectivement, Sophie [Brochu, présidente-directrice générale d'Hydro-Québec] a dit : "La communauté nous demande ça, nous, on veut aller dans telle direction". On a donné une orientation claire, on s’est entendus.

Elle ajoute que ce projet les rend très fiers puisqu’il s’agit d’un vrai projet de développement durable. C’est bon pour la communauté, c’est bon pour l’environnement, ça fait plein de sens d’un point de vue économique. Donc, c’est certainement un modèle sur lequel on travaille.

Réduction importante d'émission de CO2

La centrale construite au coût de 60,2 millions $ produira 4,8 mégawatts d’énergie grâce aux résidus forestiers de la scierie déjà existante.

Elle pourra remplacer partiellement l'énergie produite par la centrale actuelle qui fonctionne au diesel, ce qui réduira de 13 000 tonnes les émissions de CO2, ce qui équivaut à une réduction de 83 % des émissions de gaz à effet de serre.

Ce projet, dont la mise en service est prévue pour 2026, permettra aussi d'éviter la circulation de 1700 camions sur les routes qui approvisionnent la centrale actuelle en diesel et qui transportent les résidus forestiers qui seront utilisés pour la biomasse.

Avec les informations d’Amélie Desmarais

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