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Le Mois Multi à l’Espace 400e

Une visiteuse découvre une oeuvre en réalité virtuelle.

Le Mois Multi propose une quantité d'activités en février dont un volet Installations gratuit, à l'Espace 400e.

Photo : Mois Multi / Charline Clavier

Le festival d'arts multidisciplinaires et électroniques, aussi appelé le Mois Multi, convie les petits et les grands à découvrir et à expérimenter, d’ici le 17 février, huit installations étonnantes et amusantes, à l’Espace 400e. Voici un aperçu de quatre d’entre elles.

Un robot en métal de grandeur humaine.

Une oeuvre intitulée «Robot sapiens Kimbalambala»

Photo : Mois Multi / Elize Precy Numbi

À l’entrée de l’Espace 400e, qui est accessible gratuitement pendant le Mois Multi, on remarque trois robots composés de divers rebuts métalliques acheminés en Afrique par l'Amérique du Nord et l'Europe. L'artiste d’origine congolaise Precy Numbi a réalisé ces sculptures qui peuvent aussi se transformer en costumes enfilables à partir de divers déchets trouvés dans son village.

Moi j'aime penser qu'ils se réveillent contre nous comme des espèces de monstres qui nous confrontent à notre propre surconsommation, souligne Émile Beauchemin, commissaire du Mois Multi.

Des enfants jouent avec un anneau lumineux.

L'installation LIMINAL de l'artiste québécois Louis-Philippe Rondeau.

Photo : Mois Multi / Janina Snatzke

Tout près de là, on aperçoit l’installation interactive de l'artiste québécois Louis-Philippe Rondeau. Une caméra capte les mouvements des visiteurs lorsqu'ils passent dans un anneau de lumière.

C'est une installation lumineuse, visuelle et sonore [...] C'est une réflexion sur le temps, mais aussi sur la lumière, décrit Émile Beauchemin.

Au premier étage, on découvre une installation aux accents kaléidoscopiques qui met en scène des sons de la nature captés sur la Côte-Nord.

Un écran avec une projection vidéo bleue.

L'installation «Le fleuve» du duo Béchard Hudon.

Photo : Mois Multi / Béchard Hudon

Deux vidéos ont été réalisées à partir d’images du fleuve. Quant à la bande sonore, elle a été construite à l’aide de géophones et d'hydrophones plantés dans le sol ou immergés dans l’eau.

Ce qu’on entend, c’est ce qu’on ne peut pas entendre [en temps normal], parce que ce sont les infrasons, et on était très intéressé à faire cette expérience d’entendre les entre-espaces qui nous sont inaccessibles en tant qu’être humain, explique Catherine Béchard, artiste multidisciplinaire et membre du duo Béchard Hudon.

Une enregistreuse Edison vieille de plus de 100 ans.

L'installation «Aquaphoneia»

Photo : Radio-Canada / Valérie Cloutier

Trônant au centre d’une vaste pièce, l’installation Aquaphoneia, de Navid Navab et Michael Montanaro peut être activée par la voix.

C'est une œuvre qui est faite avec une machine Edison. [...] La machine en tant que telle a plus de 100 ans. [...] Notre voix, selon la fréquence, est retransmise dans un des quatre tubes d’eau qui sont devant nous, et cette eau-là porte le son de différentes manières, ajoute le commissaire.

Également, le Mois Multi se déploie dans divers lieux à Québec, jusqu’au 26 février. La programmation peut être consultée sur le site Internet du Mois Multi.

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