COVID-19 : l’Alberta commence la surveillance génomique du SRAS-CoV-2
La surveillance du génome du SRAS-CoV-2 permet d'identifier les variants et leur lignée.
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À partir de jeudi, la surveillance du SRAS-CoV-2 en Alberta reposera sur le séquençage du génome de certains échantillons positifs, comme le font déjà d’autres provinces, a annoncé Services de santé Alberta (AHS).
Je pense que c'est pour réduire le coût et les pressions sur le système de santé. C'est très raisonnable
, dit le Dr Dan Gregson, spécialiste des maladies infectieuses à l’Université de Calgary.
Jusqu’à présent, la surveillance se faisait, entre autres, au moyen de tests de dépistage PCR.
Publié en avril 2022 par l’Agence de la santé publique du Canada, le Relevé des maladies transmissibles au Canada indiquait ceci : La surveillance génomique de la COVID-19 a été essentielle pour repérer en temps utile les variants du virus ayant des conséquences importantes pour la santé publique.
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AHS précise dans une déclaration écrite que ce changement ne se répercutera pas sur les patients.
Le séquençage du génome donne l’heure juste sur la circulation des variants en Alberta et permet de détecter les nouveaux variants
, écrit la porte-parole d’AHS, Kerry Williamson.
« Le séquençage du génome donne une information complète de chaque souche infectant les individus. »
Le Dr Gregson croit que le dépistage des variants pourrait s’intensifier si c’est jugé nécessaire, notamment pour déterminer le traitement d’un patient.
On n'a pas besoin de tester toute la population pour savoir ce qui se passe. On peut tester un certain pourcentage, comme on le ferait pour les sondages électoraux
, dit-il.
Il rappelle que l’analyse des eaux usées donne de bonnes indications sur l’évolution de la maladie dans la province.
Avec des informations de Jen Lee
