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Meurtre de Guylaine Potvin : Marc-André Grenon de retour devant le juge

L'homme regarde l'appareil photo.

Marc-André Grenon, 48 ans, a été arrêté par la Sûreté du Québec le 12 octobre dernier.

Photo : Facebook

Marc-André Grenon, ce résident de Granby de 48 ans accusé du meurtre de Guylaine Potvin, a comparu pendant quelques minutes au palais de justice de Chicoutimi et à celui de Québec mercredi matin.

L'accusé était en vidéoconférence à partir du centre de détention de Sorel.

L’audience a permis aux avocats de la Couronne et de la défense de fixer une nouvelle date pour la suite des procédures. Ils seront de retour en cour le 14 mars prochain.

Un portrait de Guylaine Potvin.

Guylaine Potvin a été tué à Jonquière en 2000.

Photo : Sûreté du Québec

En plus de l’accusation du meurtre de Guylaine Potvin à Jonquière en mars 2000, Marc-André Grenon est accusé de tentative de meurtre d'une jeune femme à Sainte-Foy la même année. Ces deux agressions se sont produites dans des contextes d'agressions sexuelles particulièrement violentes.

Le procureur de la Direction des poursuites criminelles et pénales, Pierre-Alexandre Bernard, a indiqué qu'une deuxième portion de la preuve a été divulguée aux parties mardi. Il a ajouté que l’ensemble de la preuve sera communiquée à la défense le 14 mars.

La Couronne envisage de procéder par « acte d'accusation direct ». Il s'agit d'une procédure exceptionnelle qui permet d'éviter la tenue d'une enquête préliminaire. Ainsi, des témoins fragiles n'auraient pas à se présenter deux fois devant le tribunal. La Couronne doit cependant obtenir une autorisation spéciale du sous-procureur général, le Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me Patrick Michel.

Une version précédente de cet article faisait état de la nécessité d'obtenir l'autorisation du bureau du procureur général du Québec. Le texte a été modifié pour indiquer que l'autorisation en question doit plutôt être obtenue auprès du sous-procureur général, le Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me Patrick Michel.

On en sait toujours peu sur les circonstances qui ont mené à l'arrestation de Marc-André Grenon le 12 octobre 2022, soit plus de 20 ans après les événements. La Direction des poursuites criminelles et pénales s'oppose à la publication dans les médias d'une grande partie des informations contenues dans les déclarations sous serment faites en vertu des divers mandats qui ont permis de faire avancer l'enquête.

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