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Drummondville et Trois-Rivières agissent pour lutter contre l’itinérance

Un itinérant.

Douze villes du Québec se penchent sur la question de l'itinérance.

Photo : Radio-Canada / Josée Ducharme

Le comité sur l’itinérance de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) s’est réuni pour la première fois lundi. Présidé par le maire de Québec, Bruno Marchand, ce comité a pour objectif de trouver des solutions en ce qui a trait à l’itinérance, en hausse dans toutes les villes du Québec. En plus de la Ville de Québec, 11 autres administrations municipales composent ce comité. Drummondville et Trois-Rivières en font partie.

Jusqu’à tout récemment, le problème de l’itinérance était surtout relié aux grandes villes. Chez nous, à Drummondville, ça a explosé, témoigne la mairesse de la Ville, Stéphanie Lacoste. On a tenu un recensement et on a beaucoup plus de personnes en situation d’itinérance. On en voit beaucoup plus sur le territoire.

C’est pour cette raison que le maire de Québec a tenu à ce que plusieurs types de villes aux prises avec ce problème se joignent au comité. Dans un premier temps, le comité va documenter les coûts de l’itinérance assumés par les municipalités. Ensuite, il organisera un sommet municipal à l’automne 2023.

Affirmer, optimiser et repenser

C’est sur ces trois axes que le comité élaborera son étude.

On commence par un portrait de la situation : combien les villes doivent-elles dépenser maintenant pour pallier ce problème? s’interroge Stéphanie Lacoste, qui fait valoir qu’il est important de réaliser un portrait précis de la situation et de connaître les mesures proposées. À Drummondville, on a une halte-chaleur, on a une travailleuse de milieu dans notre bibliothèque publique, on a à soutenir les organismes communautaires de la région. Combien ça coûte, tout ça, aux municipalités? Quelles sont les meilleures pratiques dans les villes?

La mairesse fait valoir que son administration municipale bénéficie de belles collaborations avec le CIUSSS, avec la Sûreté du Québec ainsi qu'avec des organismes communautaires compétents et dynamiques.

Mais comment peut-on faire en sorte de faire mieux avec toutes les solutions qu’on a présentement sur le territoire? se demande-t-elle.

Après avoir dressé le portrait de la situation, les villes seront en mesure de mieux revendiquer du financement gouvernemental.

Problème complexe

L’itinérance est un problème complexe et multifactoriel.

Il y a une hausse de la consommation de drogues. On se questionne : est-ce qu’il manque une option, le "lit de dégrisement"? se demande la mairesse de Drummondville. On travaille avec le CIUSSS pour évaluer cette option.

Tout comme à Trois-Rivières, les logements se font rares à Drummondville, qui affiche un taux d’inoccupation de 0,4 %. Il en résulte que les personnes en situation d’itinérance occupent les lits des ressources de dernière ligne deux fois plus longtemps qu’auparavant puisqu’elles n’arrivent pas à trouver un appartement.

On a investi 5,75 millions de dollars pour [l’accès à des] logements abordables et sociaux. Comment peut-on faire plus avec ce qui est déjà en place? demande Stéphanie Lacoste. Assurément avec un financement supplémentaire de Québec.

D’après une entrevue réalisée à Toujours le matin

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