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Coupable d’avoir fixé de faux rendez-vous pour la campagne de vaccination

Sylvie Paradis.

Sylvie Paradis

Photo : Facebook : Sylvie Paradis

Une ancienne organisatrice du Parti conservateur du Québec (PCQ) pour la région de Matane a plaidé coupable d'avoir fixé de faux rendez-vous durant la campagne de vaccination contre la COVID-19.

Sylvie Paradis a un an pour effectuer 200 heures de travaux communautaires dans un organisme de son choix.

La dame âgée de 55 ans devra également verser un don de 1000 $ à la Fondation de l’hôpital de Matane d’ici les six prochains mois.

De plus, il est interdit à la résidente de Saint-Léandre de se rendre sur le portail gouvernemental Clic Santé, sauf afin de prendre un rendez-vous pour elle-même. Sa probation est d’une durée de trois ans.

La procureure aux poursuites criminelles et pénales, Pamela Tremblay, souligne que cette peine est une proposition commune avec l'avocat de la défense. Madame a droit à son opinion par rapport à la COVID, par rapport à la campagne de vaccination qui avait lieu, considère-t-elle. Par contre, elle n’a pas respecté l’opinion de ses concitoyens.

Sylvie Paradis a programmé 55 faux rendez-vous à Matane et à Amqui entre décembre 2021 et le début de janvier 2022. Son but était d'embourber le système de réservations, comme l'explique l'avocate.

« Elle a fait manquer des rendez-vous ou le privilège d’avoir un rendez-vous aux Matanais et aux gens d’Amqui. »

— Une citation de  Pamela Tremblay, procureure aux poursuites criminelles et pénales

L'avocat qui défendait Mme Paradis n'a pas voulu commenter.

Sylvie Paradis avait d'abord plaidé non coupable l'été dernier. Mardi, elle s'est ravisée et a plaidé coupable à deux des trois chefs qui pesaient contre elle.

Elle a été vice-présidente de la section locale du PCQ. Elle a démissionné pour des raisons personnelles, selon l’organisation. Questionné à l’époque, le chef du parti, Éric Duhaime, s’était dissocié des gestes reprochés à Mme Paradis.

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