Libérations sous caution : une « porte ouverte » pour les criminels, dit Doug Ford

Le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, dit qu'il faut restreindre les libérations conditionnelles pour contrer la violence armée.
Photo : Radio-Canada
Le premier ministre Doug Ford ainsi que nombre d'autres élus et de corps policiers de l'Ontario pressent Ottawa de restreindre l'accès aux libérations sous caution pour contrer la violence armée et les vols de voitures, notamment.
M. Ford est revenu à la charge sur la question en point de presse mercredi matin à Brampton, en banlieue de Toronto.
Selon lui, le taux de criminalité augmente de jour en jour
. Il demande au fédéral de réformer les libérations sous caution.
Il affirme par exemple que toute personne épinglée avec une arme à feu illégale devrait être en prison pendant longtemps
.
« [Les libérations sous caution], ce n'est plus une porte tournante, c'est une porte grande ouverte. »
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Le chef de police de Toronto, Myron Demkiw, réclame lui aussi un resserrement des libérations sous caution.
Nous continuons à faire face à un nombre troublant de cas de violence armée et liée à des gangs
, a-t-il raconté devant un comité à l'Assemblée législative mardi. Bien trop souvent, il s'agit d'individus en libération sous caution.
« [Les malfaiteurs] sont souvent en libération sous caution après avoir été accusés d'autres crimes armés. »
Le maire de Brampton, Patrick Brown, réclame lui aussi plus de restrictions.
Selon lui, il faut restreindre les libérations sous caution si l'on veut s'attaquer à la vague de vols de voitures dans la région de Peel, notamment.
De son côté, la nouvelle chef pressentie du NPD en Ontario, Marit Stiles, dit qu'elle est en faveur d'une réforme des libérations sous caution. Elle précise toutefois qu'il faut écouter différentes voix
, y compris celles des Autochtones ainsi que des résidents du Nord et des secteurs ruraux de la province.