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La Maison Gilles-Carle offre plus de services pour donner un répit aux proches aidants

Des adultes utilisent des livres à colorier et des blocs, assis à une grande table.

Les utilisateurs de la Maison Gilles-Carle peuvent y passer quelques heures ou quelques jours.

Photo : Radio-Canada / John Sébastien Naïs

Radio-Canada

La Maison Gilles-Carle de Brome-Missisquoi, à Cowansville, est maintenant plus grande. Elle peut désormais accueillir plus de personnes qui sont en perte d’autonomie, pour que leurs proches puissent souffler.

Yvon Rocheleau doit vivre avec la maladie d’Alzheimer depuis un an. L’octogénaire originaire de Saint-Bruno-de-Montarville réside pendant quelques jours à la Maison Gilles-Carle.

La charge de travail, elle a tout sur les épaules. Tout le travail que je faisais, elle est obligée de le faire. Par exemple, moi je faisais la vaisselle, explique-t-il en parlant de sa femme. 

Après plusieurs mois de travaux, l’établissement a fait peau neuve et est maintenant prêt à accueillir plus de personnes comme Yvon Rocheleau. 

On a agrandi sur trois niveaux. On a ajouté deux chambres pour deux personnes supplémentaires en répit. On a ajouté des espaces communs pour améliorer la qualité des services qu’on offre, soutient la directrice de la Maison Gilles-Carle, Christine Tougas. 

L'établissement peut accueillir douze personnes en perte d’autonomie, soit quatre de plus qu’auparavant. Six personnes peuvent y rester la nuit jusqu’à un total de quatorze jours. Six autres personnes peuvent venir y passer quelques heures durant la journée.

Soutien psychologique… et canin 

Rosie, une chienne,et Brigitte Frégault.

Rosie apporte du soutien aux utilisateurs et à leurs proches, explique Brigitte Frégault.

Photo : Radio-Canada / John Sébastien Naïs

L’établissement offre également du soutien psychologique aux proches aidants.

« On se rend compte de plus en plus que les gens qui prennent soin des gens qui sont malades ne sont pas nécessairement médecins, infirmiers, préposés aux bénéficiaires ou intervenants psychosociaux. Ils se voient porter des chapeaux multiples et ça, ça use.  »

— Une citation de  Brigitte Frégault, intervenante psychosociale

Les proches aidants, tout comme les pensionnaires, peuvent également compter sur l’aide d'une employée bien spéciale, la chienne Rosie. 

C'est très rassurant pour plusieurs proches aidants d'avoir la présence de Rosie comme réconfort. Souvent, pendant la journée, on va aller au service de répit, offrir un petit moment avec les gens qui sont là, explique Brigitte Frégault. 

Au total, les travaux de l'établissement auront coûté près de 750 000 $. La moitié de cette somme vient de dons amassés dans la communauté dans le cadre d'une campagne de sociofinancement qui s’est déroulée de 2014 à  2019. 

Avec les informations de John Sébastien Naïs 

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