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Le Club de l’âge d’or Harricana veut sauver son bâtiment

Photo extérieure du Club de l'âge d'or Harricana, entouré d'une clôture de sécurité avec un écriteau disant : Accès interdit, risques d'effondrement.

Un périmètre de sécurité a été dressé autour du bâtiment qui abrite la salle du Club de l'âge d'or Harricana.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Le Club de l’âge d’or Harricana poursuit ses efforts afin de sauver son bâtiment situé à Amos.

Le bâtiment est condamné depuis juin dernier en raison de la dégradation des cinq poutres extérieures en bois, situées sur le côté ouest du bâtiment. En décembre, le club a investi plus de 40 000 dollars dans l'installation de cinq piliers intérieurs pour soutenir la structure durant l’hiver.

D’après l’ingénieur, c’est capable de supporter la neige cet hiver. Et même si on enlevait les morceaux extérieurs, ça tiendrait quand même. Ils n’enlèveront pas les cinq poutres en même temps, mais il faut que ce soit plus fort que les besoins. Ils vont probablement y aller une par une pour les démonter et les reconstruire. Nous, ce qu’on a besoin à cette étape-ci, c’est du financement, explique le président du Club de l'âge d'or Harricana, Arthur Paquette.

Des poutres qui soutiennent de l'intérieur les arches de bois d'une bâtisse.

Une vue de trois des cinq poutres qui soutiennent les arches de bois du bâtiment.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Plus de 100 000 $ nécessaires

La direction du club ignore pour le moment combien coûtera la suite des choses, puisqu’elle attend toujours les plans de l’ingénieur. Mais une évaluation sommaire prévoit des investissements de plus de 100 000 dollars.

Notre bas de laine est pas mal effiloché! lance M. Paquette. Il nous en reste encore un peu, mais on n’est pas capables d’assumer ça.

« Ça va nous prendre des bailleurs de fonds. Pour les programmes gouvernementaux, on n’entre pas dans les délais. Il faudrait demander à l’automne. Il nous manque les plans et les coûts pour faire une demande d’aide à la Ville d’Amos. »

— Une citation de  Arthur Paquette, président du Club de l'âge d'or Harricana
Arthur Paquette pose pour la caméra dans une salle en rénovation.

Arthur Paquette, président du Club de l'âge d'or Harricana, pose devant les poutres installées en décembre afin de soutenir la structure du bâtiment pour l'hiver et pour la durée des travaux extérieurs.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Privé de revenus

Le président Paquette rappelle que la fermeture actuelle prive le Club de l’âge d’or Harricana d'un lieu d'activités et de revenus de location pour cette salle de 300 places.

Ce qu’on entend, c’est que tous les mariages, les funérailles, les rencontres où il y avait beaucoup de gens, c’était une place pour les accueillir. Les gens venaient ici pour ça. Il y avait aussi la soupe du mercredi, les jeux de poches en après-midi, l’exercice avec Vie Active et nos tables de pool. Il y a des gens qui venaient ici tous les jours. C’était une décision déchirante de fermer ça, affirme Arthur Paquette.

Mais ce dernier assure que le nouveau conseil d’administration du club, en place depuis avril 2022, n’a pas l’intention d’abandonner. On a l’énergie. On va aller chercher des bailleurs de fonds. On va aller chercher ce qu’il faut pour passer à travers, soutient-il.

Photo extérieure d'une bâtisse, avec des poutres dégradées du côté droit.

Une vue extérieure de la salle du Club de l'âge d'or Harricana, avec les poutres dégradées du côté ouest.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Une offre de le démolir pour 1 $

Le maire d’Amos, Sébastien D’Astous, dit respecter la décision des administrateurs du Club de l’âge d’or Harricana. Il précise que la Ville était prête, l’automne dernier, à aider l’organisme à démolir le bâtiment.

On était prêts à reprendre le bâtiment pour 1 $ et à le démolir, puis à disposer des matériaux. C’était pour enlever cette pression-là sur le conseil d’administration. Mais eux [les dirigeants du club] ont décidé d’aller vers une autre orientation. La décision leur appartient, ce n’est pas notre bâtiment, rappelle-t-il.

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