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Les transporteurs scolaires de la région font face à des défis croissants

Le panneau d'arrêt lumineux d'un autobus scolaire.

Les problèmes sont de plus en plus nombreux pour les entreprises de transport scolaire.

Photo : Radio-Canada / Frédéric Pepin

Avec la pénurie de chauffeurs et la flambée des coûts du carburant, les entreprises de transport par autobus font face à de nombreux défis.

Le président de la Fédération des transporteurs par autobus du Québec, Stéphane Lefebvre, croit que le gouvernement doit mieux soutenir les entreprises afin de leur permettre de traverser la crise.

Lundi, 6000 élèves de Québec et de Lévis ont été privés de transport en raison d’une grève de 85 chauffeurs. Si ces conflits de travail ne sont pas envisagés au Saguenay–Lac-Saint-Jean pour l’instant, les enjeux demeurent similaires.

Ce ne sont pas des choses qu’on souhaite à la grandeur du Québec. C’est sûr que ce sont des négociations privées qui se passent entre une entreprise privée et son syndicat. On ne veut pas s’immiscer là-dedans. On souhaite qu’il y ait des règlements et de l’écoute de la part des deux parties pour en arriver à des ententes convenables, a expliqué Stéphane Lefebvre, qui est aussi président du Groupe Autocar Jeannois.

Il était alors en entrevue à l’émission C’est jamais pareil.

Des horaires fractionnés, des quarts de travail difficiles à combler ainsi que l’inflation provoquent des maux de tête aux dirigeants d'entreprise, qui ont des attentes envers le gouvernement. Des discussions ont eu lieu l’été dernier avec les directions des centres de services scolaires, qui relèvent de Québec.

Le secteur du transport scolaire fait face à une énorme flambée des prix. Les taux d’intérêt en hausse affectent notamment les capacités d'achat de véhicules.

Avant, un véhicule pouvait coûter 100 000 $. Maintenant, c’est 300 000 $, malgré une aide gouvernementale, explique Stéphane Lefebvre.

La pénurie de main-d’œuvre frappe aussi les transporteurs de plein fouet.

C’est un travail de longue haleine. Il faut accélérer les choses. On a besoin de ressources. On a également besoin de pouvoir garantir du travail à nos employés. […]. Les particularités sont différentes dans les régions du Québec, alors c’est difficile de dire qu’on peut garantir 30 heures, 40 heures semaine dans certaines régions, fait-il valoir.

Campagne « M’as-tu-vu? »

La campagne de sensibilisation à la sécurité « M’as-tu-vu? », lancée par la Fédération des transporteurs scolaires du Québec il y a 35 ans, battra son plein jusqu’au 10 février.

Les écoliers, les usagers de la route et les conducteurs d’autobus sont invités à faire preuve de prudence et de vigilance afin d’assurer la sécurité de tous.

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