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Une médaille et un triple saut historique pour Laurie Blouin

Elle pose avec sa médaille.

Laurie Blouin a remporté sa cinquième médaille en carrière aux X Games dimanche à Aspen.

Photo : Radio-Canada / Jean-Philippe Martin

Laurie Blouin pensait à un triple saut périlleux depuis longtemps, mais jamais une planchiste n’en avait réussi un en compétition. Lorsque sa rivale japonaise Reira Iwabuchi a finalement réalisé l’exploit, samedi aux X Games, l’athlète de Stoneham-et-Tewkesbury n’allait pas laisser la page d’histoire se tourner sans y ajouter son nom.

Si je voulais une médaille, je n’avais pas le choix de faire un triple, a relaté Blouin lundi, deux jours après être grimpée sur la troisième marche du podium de l’épreuve de grand saut.

La planchiste n’a pas volé sa sixième médaille en carrière aux X Games. Quatre tentatives ont été nécessaires pour finalement réussir son triple saut périlleux renversé (cab triple underflip). La même manœuvre a été réussie quelques instants plus tôt par la gagnante, Iwabuchi, à l'exception que la Québécoise s’élançait dans les airs de son côté faible, le pied gauche à l’avant.

Laurie Blouin fait une figure dans les airs.

Laurie Blouin aux Jeux olympiques de Pékin, l'hiver dernier

Photo : Getty Images / Al Bello

Ça a été une bonne bataille. Le saut était assez gros et j'avais en masse de temps, mais je n’arrivais pas à avoir confiance. Ça m’a pris trois essais avant de me dire : "Là, arrête, fais-toi confiance".

Une bataille mentale

Pour Laurie Blouin, la réussite de ce saut historique était d’abord et avant tout un travail mental amorcé avant la compétition avec sa psychologue sportive.

La planchiste de 26 ans savait qu’elle était capable de réaliser un triple périlleux. Reira Iwabuchi et elle avaient toutes deux réussi la manœuvre lors d’un camp d'entraînement en Suisse le printemps dernier. Sauf qu’au moment de l’essayer en compétition, à Saas Fee cet automne, la pression avait eu le meilleur de la Québécoise.

Trois planchistes.

Laurie Blouin (à droite) montre sa médaille de bronze gagnée au grand saut à Aspen samedi.

Photo : X-Games

Ce n’est pas une manœuvre que je veux nécessairement pratiquer, parce que ça prend un gros saut et c’est quand même de la pression. À l'entraînement, je ne fais que des doubles plusieurs fois pour vraiment sentir que j’ai le temps d’en faire plus. Et quand c’est le temps de faire le triple, je le fais.

Une fin de semaine historique

Ce n’est qu’après sa 5e place à l’épreuve de descente acrobatique des X Games, vendredi, que Blouin a pris le téléphone et a annoncé à sa psychologue sportive qu’elle voulait essayer le triple à nouveau au grand saut. Le même jour, sa compatriote Megan Oldham était devenue la première skieuse à réussir un triple tire-bouchon (triple cork) en compétition.

Quand Megan l’a fait en ski, ça m’a encore plus motivée. J'étais dans un bon état d'esprit , explique la championne du monde en titre en descente acrobatique.

Maintenant qu’elle a brisé la glace, Laurie Blouin a bien l’intention de continuer à effectuer des triples sauts périlleux. Il faudra toutefois choisir le moment et la compétition. Pareille manœuvre demande un saut particulièrement gros. À partir de maintenant, si je peux le faire, je vais le faire. Aux X Games, le saut est parfait.

Avec les informations de Jean-Philippe Martin

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