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Danielle Smith s’oppose à un élargissement de l’aide médicale à mourir

Gros plan du visage de Danielle Smith qui parle dans un micro. (30 janvier 2023)

La première ministre albertaine, Danielle Smith, appelle Ottawa à ne pas aller de l'avant avec l'élargissement de l'admissibilité à l'aide médicale à mourir « sans l'accord de l'Alberta ».

Photo : La Presse canadienne / Jeff McIntosh

La Presse canadienne

Le bureau de la première ministre de l'Alberta Danielle Smith a déclaré que la province s'opposait au projet d'Ottawa d'étendre l'admissibilité à l'aide médicale à mourir aux personnes dont la seule maladie sous-jacente est d'ordre mental.

Une mise à jour de la Loi sur l'aide à mourir, adoptée en 2021, comprenait une clause de temporisation de 2 ans avant l'expansion en mars.

Le ministre de la Justice, David Lametti, demande maintenant un délai supplémentaire parce qu'il craint que les systèmes de santé ne soient pas prêts. Le gouvernement libéral veut aussi mener plus de consultations.

Le bureau de Danielle Smith a déclaré qu'il s'opposait à ce qu'Ottawa aille de l'avant avec l'élargissement de l'admissibilité à l'aide médicale à mourir sans l'accord de l'Alberta.

Dans un communiqué, son bureau soutient que le gouvernement fédéral ne devrait pas agir unilatéralement, puisque c'est la province qui doit fournir les services de santé et réglementer la profession de la santé.

Des experts pour évaluer l'impact en Alberta

Le bureau de la première ministre a ajouté que la province consultait des experts sur les effets potentiels que l'élargissement de l'admissibilité aurait sur le système de santé de l'Alberta.

Certains députés fédéraux ont fait valoir que le fait d'exclure les personnes atteintes d'une maladie mentale de l'accès à l'aide à mourir violerait leur droit à un traitement égal devant la loi, qui est garanti par la Charte canadienne des droits et libertés.

Lorsqu'il a annoncé l'intention du gouvernement de retarder l'expansion de l'admissibilité, David Lametti a évoqué les préoccupations des prestataires de soins de santé quant à la capacité du système à gérer les cas plus complexes.

Il s'agit notamment d'avoir le temps de mettre en œuvre ces normes de pratique et de compléter et de diffuser les ressources clés qui sont en cours d'élaboration pour les cliniciens et les autres partenaires du système de santé, a-t-il précisé en décembre.

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