Dianne Saxe, choisie par John Tory pour présider le comité français de Toronto

La conseillère municipale Dianne Saxe compte sur les membres du comité français provenant de la communauté pour lui proposer des sujets. (Photo d'archives)
Photo : La Presse canadienne / Frank Gunn
Le comité consultatif sur les affaires francophones à Toronto doit recommencer à siéger cette année, mais avec une conseillère municipale bilingue à sa tête cette fois-ci, Dianne Saxe. Cette dernière a été commissaire provinciale à l'environnement par le passé.
Le maire de Toronto, John Tory, a choisi Mme Saxe pour diriger le comité français.
Le comité exécutif du maire a recommandé mardi le renouvellement du mandat du comité des affaires francophones jusqu'en 2026. Il revient maintenant au conseil municipal de donner son aval le 7 février.
Mme Saxe, qui doit ainsi succéder à la conseillère Jennifer McKelvie à la tête du comité français, ne sait pas encore de quels enjeux il traitera cette année.
« Les sujets vont dépendre des intérêts des membres, qui ne sont pas encore nommés. »
Le travail du comité sera utile
, promet-elle.
Le comité doit être formé à nouveau de huit membres de la communauté, en plus de la présidente.
À lire et à écouter :
Mme Saxe ajoute que le nombre de réunions du comité sera limité à deux par année comme par le passé, sauf s'il y a quelque chose qui a besoin d'une attention plus intense
.
Elle se voit comme une intermédiaire entre la communauté et le personnel de la Ville, pour faire avancer des dossiers francophones.
Pour elle, la priorité n'est pas de faire de Toronto une ville officiellement bilingue. Elle note que le nombre de francophones dans la Ville Reine n'est pas très élevé
comparativement à celui des résidents parlant le chinois
, par exemple, dit-elle.
Toutefois, il est important selon elle d'avoir un comité français par respect
pour les francophones, l'un des peuples fondateurs du Canada.
Plus de réunions, réclame une ex-membre
Isabelle Girard, directrice générale de l'Association des conseils scolaires des écoles publiques de l'Ontario (ACEPO), est prête à siéger à nouveau au comité français.
Elle aimerait toutefois que les membres se réunissent plus que deux fois par année.
« [Avec plus de rencontres], on est capables d'en faire davantage, on perd moins le fil sur la façon dont les dossiers évoluent. »
Selon elle, le comité français peut aider la Ville à offrir de meilleurs services d'accueil en français pour les nouveaux arrivants francophones, qu'ils arrivent de l'étranger ou d'autres villes au pays, pour éviter de les perdre
au profit de l'anglais.
Elle cible les questions d'immigration, de logement, de santé, d'éducation et de services pour les femmes.
Mme Girard souligne que les membres du comité ont généralement de l'expérience dans différents domaines. On donne à la Ville l'information dont elle a besoin pour mieux comprendre les besoins et savoir où elle devrait investir
, explique-t-elle.