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Une dernière saison de fraises pour la Ferme Gagnon à Trois-Rivières

Fraises dans des paniers.

La Ferme horticole Gagnon est très connue pour sa production de fraises. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Jérôme Roy

Radio-Canada

La Ferme horticole Gagnon délaissera la fraise au profit des protéines végétales biologiques. Elle cultivera ce petit fruit pour la dernière fois durant la saison 2023.

Des facteurs comme une belle occasion d’affaires, des perspectives intéressantes dans le secteur de la protéine végétale ainsi que les défis liés à la culture de fraises ont amené l’entreprise de Trois-Rivières à prendre cette décision.

Tout part d’une opportunité qu’on a eue pour un achat de terre dans le coin de Shawinigan, Sainte-Flore; une terre qui est déjà certifiée biologique, explique le propriétaire de la ferme, David Lemire. L’entreprise a commencé, il y a trois ans, à produire du soya et du blé biologiques destinés à l’alimentation humaine, et ça va très bien, affirme-t-il.

Produire plus de protéines végétales tout en maintenant la culture de fraises n’était toutefois pas possible. C’est un peu utopique de penser qu’à long terme, on va pouvoir continuer de faire les deux.

David Lemire regarde des framboises de sa récolte en serre.

David Lemire est connu du public québécois en raison de son titre de président de l'Association des producteurs de fraises et framboises du Québec. Il délaissera cette fonction en février. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Camille Carpentier

Tout en maintenant que la culture de fraises est une belle production, il souligne que, dans le [secteur] maraîcher, il y a plusieurs incertitudes, [comme le coût du salaire minimum], la main-d’oeuvre et l'irrigation en eau.

Quant à la production de protéines végétales destinées à la consommation humaine, David Lemire soutient que les perspectives sont très positives.

La Ferme Gagnon continuera à faire pousser des légumes et à vendre des fraises dans ses 22 kiosques. En 2023, il n’y a rien qui change. En 2024, on va sûrement se faire aider par d'autres producteurs de la région pour combler nos besoins de fraises, explique-t-il.

Une partie des terres qui servent actuellement à la culture de fraises servira à la production de maïs sucré.

Même s’il quittera la présidence de l’Association des producteurs de fraises et framboises du Québec, David Lemire pense qu’il continuera de s'investir dans l’industrie agricole d’une façon ou d’une autre. J’ai déjà eu d'autres offres pour m’impliquer dans cette nouvelle production là, confie-t-il en souriant.

D’après l’entrevue réalisée à l’émission Toujours le matin

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