Basketball : les Gaels sortent victorieux du double choc de titans contre les Gee-Gees

Chez les femmes, les joueuses des Gaels étaient classées 1^ères au pays, alors que celles des Gee-Gees pointaient du nez au 4^e rang du classement du sport universitaire canadien, avant de s'affronter pour la première fois de la saison.

Les deux formations n'avaient qu'un seul revers à leur fiche avant ce choc de titans. Celui des représentantes de l'Université Queen's est survenu pas plus tard que vendredi soir, une cuisante défaite de 64 à 32 contre les Ravens de l'Université de Carleton.

Les visiteuses étaient clairement motivées à rebondir, puisqu'elles ont amorcé leur duel contre les Ottaviennes en lionnes pour prendre les devants 24 à 12 après le 1er quart. Les Gaels n'ont jamais regardé derrière pour finalement l'emporter 70 à 58.

En général, je suis contente de notre performance, mais je pense que c'est sur les petites erreurs constantes qu'on fait qu'on doit s'améliorer, estime l'entraîneuse-chef des Gee-Gees, Rose-Anne Joly, après la rencontre.

Les Gaels de Queen's ont confirmé leur statut de meilleure équipe de basketball féminin au Canada, dimanche soir.

Photo : Gracieuseté des Gee-Gees de l'Université d'Ottawa

Son équipe habituellement reconnue pour son efficacité sur le plan défensif n'avait jamais accordé autant de points en un match cette saion. Un taux d'efficaité de 26 % sur les lancers n'a rien fait pour aider la cause des Gee-Gees, mais la situation s'explique en partie par l'absence d'une des meilleures joueuses ottaviennes, l'ailière forte Brigitte Lefebvre-Okankwu, blessée.

« En pratique, il faudra travailler à comprendre où aller du côté offensif. On ne sait pas si Brigitte sera de retour la semaine prochaine, alors il faut s'assurer de pouvoir jouer sans elle. »

C'était des montagnes russes. On les a laissées marquer en transition alors qu'on est supposé avoir la meilleure transition défensive au pays. Brigitte est plus athlétique, d'habitude elle nous offre ça, déplore Joly.

Dure soirée pour les Gee-Gees

Le duel chez les hommes mettait également en vedette deux grosses pointures du basketball universitaire canadien. Dans leur cas, le classement était inversé : les Gee-Gees étaient considérés comme la meilleure équipe au pays alors que les Gaels occupaient le 4^e échelon.

Le pointage final indique toutefois une réalité toute autre, puisque les visiteurs sont parvenus à imiter leurs homologues féminines en allant chercher un gain de 76 à 62.

Je pensais qu'on était assez préparé, mais on ne l'était pas. L'effort était bon, mais l'exécution ne l'était pas. On a constamment été pris à être sur nos talons, soupire l'entraîneur-chef de l'Université d'Ottawa, James Derouin.

Les Gee-Gees ont ainsi subi leur 3e défaite de la présente campagne, eux qui n'avaient pas encore perdu par plus de 4 points depuis le début de la saison.

Je n'ai jamais vu une équipe aussi inconstante offensivement. On ne peut pas convertir 50 % de nos tirs de trois points contre Toronto et en réussir seulement 20 % ce soir, poursuit Derouin.

L'entraîneur-chef assure qu'il retournera à la table à dessin pour tenter de déterminer ce qui n'a pas fonctionné. Le résultat contre l'Université Queen's n'a fait que confirmer son sentiment qu'il n'y a jamais eu autant de parité à travers la ligue. James Derouin a d'ailleurs très hâte au début des séries éliminatoires.

Je ne suis pas prêt à dire que c'est la meilleure équipe que j'ai entraîné, mais c'est peut-être ma meilleure opportunité de remporter un championnat national. Tous les bons programmes sont du même avis, parce que la compétition est grande ouverte et c'est excitant, confie-t-il.

« On pourrait jouer à domicile avec un adversaire compliqué pour notre style de jeu ou on pourrait être sur la route contre une équipe avec des particularités qui nous sont favorables.  »

Les deux équipes des Gee-Gees seront de retour en action vendredi, à l'occasion de la Classique de la capitale contre les Ravens de l'Université Carleton. La Place TD accueillera le nouveau chapitre de cette rivalité, qui promet une fois de plus d'offrir un spectacle de haut niveau.