De l’espoir pour l’avenir du camp Jeunesse en marche du Témiskaming

Des jeunes au Camp jeunesse en marche à Cobalt. (Photo d'archives)
Photo : Facebook/Camp jeunesse en marche
Les six organismes actionnaires d’un camp jeunesse francophone du Témiskaming se sont réunis pour une longue rencontre de consultation samedi. Les responsables cherchent à tout prix des solutions pour le garder en place après avoir vécu quelques années difficiles.
Plus de 70 personnes ont assisté à la réunion à la paroisse Sacré-Cœur de New Liskeard, l’un des actionnaires du camp Jeunesse en marche.
Le camp, situé au bord du lac Gillies, près de Cobalt, vit une importante baisse des inscriptions.
Il est aussi de plus en plus difficile de trouver du personnel et des bénévoles pour assurer son fonctionnement et ainsi respecter les normes provinciales pour les camps d’été.
Les actionnaires ont passé l’année 2022 à débattre d’une possible vente.
Aucune décision n’a été prise quant à l’avenir du camp, mais le président de son comité de relance, Gérard Vachon, a eu un regain d’espoir au terme de la rencontre.
« Il y a énormément de bonnes idées qui ont été mises de l’avant. Il faut prendre le temps de se pencher et d’en faire l’étude, mais on a, d’après moi, tout ce qu’il faut pour aller de l’avant. »
L’une des membres du comité d’étude du camp, Pauline Boucher, est extrêmement reconnaissante envers les participants pour leur appui. Elle souligne que la possibilité d’une vente n’était même plus dans la tête des gens.
Il va y avoir beaucoup de travail à faire
Le comité d’étude a proposé en octobre dernier une série de suggestions afin de redonner vie au camp et assurer sa pérennité, tel que modifier la programmation et tenter d’obtenir des subventions pour embaucher un gestionnaire.
Plusieurs de ces points sont ressortis des discussions samedi. La révision de la mission et l’amélioration des efforts de marketing ont également été soulevées.
On a vite réalisé que la mission du temps ne répond plus aux nouvelles réalités
, affirme Mme Boucher, en faisant référence aux enjeux en matière de santé mentale, de diversité et en lien avec les aînés.
« Il faut donner une autre mission à ce camp, toujours en respectant ce qui est dans les statuts et règlements et toujours avec les enfants à cœur. »
Il va y avoir beaucoup de travail à faire
, estime M. Vachon. On dirait qu’on n’est pas suffisamment connu dans les écoles, auprès des conseils scolaires et auprès des centres de santé.
Une refonte du fonctionnement du camp est aussi de mise, notamment pour ne pas épuiser les gens.
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Ouvrir la voie à l’entraide
Selon Mme Boucher, la réunion a permis au camp de remettre les pendules à l’heure
au sujet de son fonctionnement et de recruter de nouveaux bénévoles issus de divers secteurs, telles la santé et l’éducation. Ceux-ci appuieront les actionnaires par l’entremise de divers comités.
On veut de ces personnes-là
, dit-elle. Il faut vraiment moderniser et se conformer aux exigences gouvernementales.
Plusieurs organismes, tels l’ACFO
Témiskaming et l’Union culturelle des Franco-Ontariennes, étaient représentés lors de la réunion. Ils ont été nombreux à souligner l’importance de la collaboration avec des partenaires comme outil pour l’avenir du camp.Eux autres nous offrent des services, par exemple pour l’application à des subventions
, indique M. Vachon.
Un rapport final détaillant les résultats des discussions sera présenté au nouveau conseil d’administration du camp, qui doit être élu le 15 février prochain.