Le Centre de radio-oncologie a accueilli 23 personnes depuis son ouverture
Une vingtaine de personnes ont reçu des traitements au Centre de radio-oncologie régional. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Annie-Claude Luneau
À Rouyn-Noranda, 23 personnes de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Baie-James ont reçu des traitements au nouveau Centre de radio-oncologie régional.
L'unité de soin située à Rouyn-Noranda a ouvert ses portes au mois de novembre dernier.
Des traitements concomitants de radio-oncologie et de chimiothérapie ont été entamés ce mois-ci, indique le Centre intégré de santé et des services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue.
Par ailleurs, le CISSS-AT a recruté deux nouveaux techniciens qui se joindront à l’équipe du Centre en juin prochain, après la fin de leur formation.
Le CISSS-AT rappelle aussi que c'est le seul centre au Québec qui permet d’offrir des services de radiothérapie à l’extérieur des grands centres urbains
.
Correction : Dans une version précédente de ce texte, il était indiqué que l’établissement veut ainsi réduire le nombre de patients, évalué à 4000 par année, qui se déplacent à l’extérieur de la région pour les soins de radiothérapie
. Il s’agit plutôt de 400 patients par an. Aussi, le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue précise que des 23 patients qui ont reçu des traitements au nouveau Centre de radio-oncologie régional, certains ont terminé leurs traitements. Ils ne sont donc pas 23 patients à y recevoir actuellement des traitements.
L'établissement veut ainsi réduire le nombre de patients, évalué à 400 par année, qui se rendent à l’extérieur de la région pour les soins de radiothérapie.
Ce nombre sera graduellement réduit alors que, dans un premier temps, les traitements de nature palliative, dont l’objectif est de diminuer la douleur ou de réduire des symptômes, sont accessibles pour la population. Par la suite, des traitements curatifs tels que les traitements du bassin (prostate et rectum), des seins, des poumons ainsi que des traitements combinés avec de la chimiothérapie seront graduellement ajoutés en fonction de la capacité des équipes
, souligne le CISSS-AT dans son infolettre hebdomadaire.
