Une manifestation en Alberta souligne l’anniversaire du barrage de Coutts

Les manifestants se sont rassemblés à Lethbridge, dans le sud de l'Alberta, avant de faire l'aller-retour vers Coutts.
Photo : Radio-Canada / Louise Moquin
Un an, presque jour pour jour, après le début du barrage routier qui a paralysé la communauté frontalière de Coutts, en Alberta, des centaines de manifestants se sont rassemblés pour commémorer l’évènement.
Un convoi-anniversaire s’est formé en bordure de la ville de Lethbridge, samedi matin, avant de parcourir la centaine de kilomètres qui le séparaient de Coutts. Les manifestants n’ont toutefois pas pénétré dans les rues de Coutts, et ont repris la direction de Lethbridge pour assister à un évènement en fin après-midi.
Des dizaines de véhicules de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) étaient stationnés près de Coutts pour s’assurer que le convoi allait bien rebrousser chemin.
À lire aussi :
De nombreux participants souhaitaient également souligner leur soutien à quatre hommes actuellement emprisonnés et en attente de leur procès. Chris Carbert, Anthony Olienick, Jerry Morin et Chris Lysak sont accusés d’avoir conspiré pour tuer des agents de la GRC .
Selon Chelle Landry, l’une des organisatrices de l’événement, des dons recueillis samedi iront aux familles des quatre accusés : Ils ne peuvent pas soutenir financièrement leurs enfants parce qu’ils sont emprisonnés S’ils ont besoin de soutien financier pour des raisons légales, comme des frais d’avocats, ça sera couvert par ça aussi.
Malgré que la grande majorité des mesures sanitaires auxquelles s’opposaient les manifestants il y a un an sont maintenant levées, Chelle Landry estime que les non-vaccinés demeurent discriminés. À cet effet, elle affirme être d’accord avec la déclaration de la première ministre, Danielle Smith, qui avait déclaré au mois d'octobre dernier que les non-vaccinés étaient le groupe le plus discriminé [qu’elle a vu] de sa vie
.
« Parce que je ne suis pas vaccinée, je ne peux pas accéder à certaines choses, et c’est très frustrant. J’ai personnellement eu des expériences horribles, et je sais que je ne suis pas seule. »
Une autre participante prénommée Dominique, qui a refusé de divulguer son nom de famille, tenait également à manifester son soutien. Ce sont des gens comme nous autres
, dit-elle. On veut qu’ils sachent qu’on les appuie et qu’on les encourage pendant qu’ils sont en prison.
Le procès des quatre hommes accusés devrait débuter en juin.