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Les bénévoles de la 56e Finale des Jeux du Québec à Rivière-du-Loup à l’entraînement

Des bénévoles autour d'une table discutent.

Les bénévoles se sont prêtés à toutes sortes de mise en situation en prévision de la finale des Jeux du Québec à Rivière-du-Loup.

Photo : Radio-Canada / Samuel Ranger

Radio-Canada

Une panne d’électricité lors de la cérémonie d’ouverture, une tempête de neige qui empêche les athlètes de se rendre à la patinoire ou des grévistes qui bloquent l’accès à un bâtiment, voici le genre de mises en situation théoriques d’urgence auxquelles les 150 bénévoles de la Finale des Jeux du Québec à Rivière-du-Loup se sont prêtés samedi.

Si vous êtes témoin d’un parent qui met de la pression de performance sportive sur un jeune sous peine de sanction parentale, que faites-vous?, demande Élizabeth Roy au groupe de bénévoles autour d’elle, en lisant l'une des mises en situation préparées par Sports Québec.

Mme Roy participe à ses premiers Jeux du Québec en tant que bénévole, bien qu’elle ait déjà pris part à la compétition comme athlète.

Je pense que c’est très utile de le faire, souligne-t-elle.

Une femme organise une simulation de mise en situation.

Élizabeth Roy est déléguée adjointe aux sports, pour la division du ski de fond.

Photo : Radio-Canada / Samuel Ranger

Si on a besoin d’appeler le chef d’équipe, on l’appelle. Si on a besoin de la personne-ressource, on l’appelle. C’est vraiment de bonnes mises en situation, renchérit pour sa part le délégué aux communications d’Amiski, pour les Jeux du Québec, Claude Dumont.

Avec la venue de plusieurs milliers de personnes en ville, Sports Québec forme ses bénévoles organisateurs afin qu’ils soient préparés à toute éventualité. L’objectif ultime de ce lac à l’épaule est de mettre à l’épreuve la communication entre les différentes équipes de bénévoles.

À un mois des Jeux, cet exercice permettra d’apporter les derniers correctifs grâce à l’encadrement de Sports Québec, affirme le comité organisateur.

Ça nous donne aussi une période pour nous ajuster. Pour voir des choses qu’on n’avait pas envisagées, commente la directrice générale du comité organisateur, Karine Malenfant. On parle de bénévoles qui ne se présentent pas, de retards dans les compétitions. Ce genre de choses-là sont assez fréquentes dans une Finale des Jeux du Québec, soutient-elle.

Ça apprend aussi aux gens à travailler en cohésion, à travailler en équipe, à collaborer puis à se rendre compte que les Jeux du Québec, ce sont 19 championnats provinciaux en 10 jours. D’habitude, en organiser juste un [championnat], c’est déjà en masse, témoigne Isabelle Ducharme, directrice générale de Sports Québec.

Des bénévoles dans un vestiaire.

Des bénévoles ont fait toutes sortes de mises en situation samedi.

Photo : Radio-Canada / Samuel Ranger

Le jour J, le 3 mars prochain, 3300 athlètes, 10 000 spectateurs, 1800 bénévoles, 500 entraîneurs, 500 officiels et une multitude d’accompagnateurs se rendront sur les 12 sites de compétition de la 56e Finale des Jeux du Québec.

Après toutes ces simulations samedi, l’équipe responsable des compétitions de ski de fond a relevé tous les défis avec succès. Les membres disent se sentir fin prêts à accueillir les athlètes, quoi qu’il arrive.

Après ça, il n’y a rien comme la vraie vie. […] On a bien hâte aux Jeux. Ça s’en vient et on va être prêts, conclut Élizabeth Roy.

D'après un reportage de Marie-Christine Rioux

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