Le plan du ministre Drainville en éducation est bien accueilli dans la région

Le ministre de l'Éducation du Québec, Bernard Drainville
Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers
Le plan du ministre de l'Éducation du Québec présenté jeudi pour redresser la situation dans son secteur est bien accueilli par le Syndicat de l'enseignement de la Jamésie et de l'Abitibi-Témiscamingue.
Bernard Drainville a défini sept priorités et veut notamment revaloriser la langue française, rétablir une voie rapide vers le brevet d'enseignement et offrir du renfort pour les enseignants dans les classes.
Le président du Syndicat de l'enseignement de la Jamésie et de l'Abitibi-Témiscamingue, Yvan Dallaire, voit d'un bon œil les propositions mais aimerait que le ministre consulte les enseignants avant d'aller de l'avant avec son plan.
On ne connaît pas les modalités [du plan]. On espère qu'on va être consultés au préalable au lieu d'être consultés après la mise en place [du plan]. Mais en règle générale, je vous dirais qu'on reçoit bien ce qui a été annoncé dans les priorités du ministre
, indique le représentant syndical.
Yvan Dallaire rappelle que l'idée d'améliorer le français a été une revendication du syndicat à l'échelle locale et nationale.
Ça fait longtemps qu'[on] milite pour revoir le programme d'enseignement du français. Par contre, là où on met un bémol, c'est que dans ces annonces, [le ministre dit aussi] qu'il veut rendre accessibles plus de projets particuliers dans les écoles publiques. [Que ce soit] pour le français et pour toutes les autres matières, on pense qu'il faudrait absolument qu'il y ait un temps minimum prescrit dans les programmes, parce que présentement, ce qui arrive quand il y a un projet particulier qui est implanté dans une école, c'est qu'on n'a pas plus d'heures [pour le projet, mais] il y a des heures d'enseignement qui sont coupées dans certaines matières. C'est le bémol qu'on met
, insiste Yvan Dallaire.
Le président de ce syndicat rappelle aussi l'importance d'offrir du renfort dans les classes comme le propose le ministre. C'est une bouffée d'air frais pour les enseignants, et s'il y a quoi que ce soit qu'on doit prioriser en région, ça sera ce point
, dit-il.