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Libération sous caution de deux autres adolescentes accusées d’avoir tué Ken Lee

L'entrée de la Cour de justice de l'Ontario.

La décision du juge est assortie de plusieurs conditions, dont l'interdiction d'utiliser les médias sociaux.

Photo : Evan Mitsui / CBC

Radio-Canada

Après la libération sous caution en décembre 2022 de l'une des huit accusées du meurtre d'un homme en situation d'itinérance à Toronto, deux autres adolescentes arrêtées à l'époque ont elles aussi obtenu leur libération sous caution, vendredi.

Selon la police, les 8 adolescentes, qui sont âgées de 13 à 16 ans, ont encerclé la victime de 59 ans, Ken Lee, au centre-ville avant de la poignarder. Elles sont depuis accusées de meurtre non prémédité.

Leur identité ne peut être divulguée en vertu de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.

Les deux jeunes suspectes libérées sous caution vendredi seront confiées à la garde de leurs parents, a décidé la juge Maria Sirivar, qui a émis une liste de conditions à leur intention, notamment celle de ne pas entrer en contact avec les coaccusées.

Il leur est également interdit d'utiliser des téléphones portables ainsi que des médias sociaux. Elles sont autorisées à utiliser Internet, mais uniquement pour leurs travaux scolaires.

En outre, elles doivent rester en Ontario et remettre leur passeport à la justice.

Portrait de Ken Lee.

Ken Lee a été victime d'une attaque au couteau survenue en décembre à Toronto, selon la police.

Photo : Fournie par le Service de police de Toronto

L'une des adolescentes accusées était présente dans la salle d'audience, vendredi, vêtue d'un t-shirt blanc et d'un pantalon de survêtement noir, assise à côté de son avocat. L'autre adolescente a comparu par Zoom depuis le centre de détention pour mineurs de Kingston.

Cette décision intervient au lendemain d'une ordonnance délivrée jeudi soir en vertu de laquelle il sera dorénavant interdit de fouiller à nu l'une des accusées à son retour du tribunal dans un centre pour jeunes où elle était détenue depuis son arrestation.

La juge Maria Sirivar s'était exprimée en faveur de la délivrance d'une ordonnance similaire pour empêcher de telles fouilles sur une autre des jeunes filles qui comparaissait devant le tribunal, ce qu'elle n'a pas eu à décider finalement, l'accusée ayant été libérée sous caution.

Avec les informations de CBC

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