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Des barils de sirop d’érable 2.0

Lecture d'une étiquette sur un baril à l'aide d'un lecteur.

La technologie de radio-identification (RFID) facilite le travail des acériculteurs.

Photo : Radio-Canada / François Gagnon

Radio-Canada

À Saint-Louis-du-Ha!-Ha!, dans le Bas-Saint-Laurent, l'entreprise Hybrix propose des barils de sirop d’érable connectés afin d'en assurer le suivi lors du transport.

La compagnie bas-laurentienne Hybrix munit ses barils d'un code QR et d'une puce électronique d'identification par fréquence radio (RFID). Ces technologies permettent aux propriétaires de localiser leurs barils en temps réel.

Pierre-Olivier Dufresne, copropriétaire d'Hybrix, explique que cette petite plaquette technologique, intégrée au moment de la coulée du plastique, permet de repérer les barils dans un rayon de 20 mètres. Une lecture de données est effectuée lorsqu'un tonneau entre ou sort par les portes de l'édifice.

Le copropriétaire d'Hybrix devant des barils.

Pierre-Olivier Dufresne, copropriétaire d'Hybrix

Photo : Radio-Canada / Fraçois Gagnon

L'objectif principal est la traçabilité des contenants de sirop d'érable. Chaque acériculteur peut ainsi connaître en temps réel l'emplacement de ses barils lors du transport et en entrepôt.

Cette technologie a pu être testée par le président des producteurs acéricoles du Bas-Saint-Laurent–Gaspésie, Justin Plourde, et par l'acériculteur Sylvain Patry. Grâce aux barils de sirop d'érable connectés, ces deux hommes constatent une meilleure organisation du travail.

Lorsque les barils vont chez un acheteur ou à Laurierville, à l'entrepôt, il y a des milliers de barils, et là, il faut retrouver et retourner chaque baril au bon producteur, explique Justin Plourde. Ça va nous permettre d'être capables de retracer les barils dans chaque pile et peut-être d'améliorer ce système-là.

En ayant une puce RFID, ça va éviter les erreurs de transcription, parce que changer une lettre peut causer des erreurs de classement. Ça va amener de la rapidité et de l'efficacité, renchérit pour sa part le copropriétaire de l'érablière La Coulée creuse, Sylvain Patry.

Un baril coupé en deux.

La puce est coulée dans le plastique.

Photo : Radio-Canada / François Gagnon

La production de sirop augmente chaque année au Québec et le Bas-Saint-Laurent n'échappe pas à cette tendance. En 2022, la région a enregistré une production record de sirop d'érable.

L'industrie acéricole se doit d'être à la fine pointe de la technologie, croit Pierre-Olivier Dufresne, copropriétaire d'Hybrix. Cette entreprise bas-laurentienne envisage de profiter de l'engouement pour les produits de l'érable en créant d'autres technologies innovantes.

Ce serait dans un futur pas trop loin d'intégrer même des algorithmes de traitement pour faire en sorte de trouver la recette d'un sirop de qualité A, soutient-il.

« On pourrait donner la bonne nouvelle aux autres acériculteurs pour obtenir du sirop de qualité supérieure pour tous. »

— Une citation de  Pierre-Olivier Dufresne, copropriétaire d'Hybrix

Selon les informations de Fabienne Tercaefs

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