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Sainte-Monique est toujours à la recherche d’une vocation pour son église

Une église.

L’église a été fermée en 2019. Depuis la fermeture, les paroissiens vivent leurs célébrations dans la petite chapelle du presbytère.

Photo : Radio-Canada / Laurie Gobeil

Radio-Canada

Le maire de Sainte-Monique-de-Honfleur, au Lac-Saint-Jean, garde espoir de voir se manifester un ou des partenaires privés grâce à qui une nouvelle vocation serait donnée à l'église du village, fermée en 2019.

Selon Mario Desbiens, la municipalité pourrait alors collaborer et partager les factures, soumettre des demandes de subvention et éventuellement réaliser les travaux.

Ça serait facilement faisable, un beau centre communautaire là-dedans. Mais on voudrait avoir de l'aide un peu. On pensait même à Ubisoft avec des serveurs. Ça, ça réchauffe beaucoup alors on pourrait s'en servir. On a des locaux en bas, c'est immense la grandeur du sous-sol. On avait pensé aux bitcoins. Ils ont besoin de serveurs aussi. Mais là-dedans, ce n'est pas évident non plus. Ce n'est pas tout le monde qui accepte ça les bitcoins. Est-ce que c'est sûr ou non, on ne le sait pas, a élaboré le maire, a indiqué le maire.

Une personne devant un hôtel de ville.

Le maire Mario Desbiens espère toujours trouver une nouvelle vocation pour l’église.

Photo : Radio-Canada / Laurie Gobeil

L'année dernière, un projet d'agriculture verticale a été analysé avec Agrinova, puis mis de côté. Le centre de recherche associé au Collège d'Alma a étudié l'idée d'y superposer des étages de culture.

Coûts d'entretien

En plus de l’église, la résidence pour personnes âgées du village a aussi cessé ses opérations en juillet dernier.

Quand on voit le paysage avec ça, ça fait mal au cœur, a exprimé Alain Bolduc, président de la Fabrique de Sainte-Monique.

Au moment de sa fermeture, les coûts pour sa mise à jour s'élevaient à plus d'un million de dollars. L'église a subi ce sort après qu'on ait constaté que des pierres étaient tombées et que d'autres risquaient de le faire.

Même si les fenêtres ont été changées il y a quelques années, une évaluation du diocèse a révélé d'autres travaux majeurs à réaliser.

Ils ont dit, pour mettre ça en ordre, comme c'était avant, ça c'est avant que le mur tombe en avant, c'était déjà un million, pour mettre ça à jour, avec la sécurité des années 2000 parce que ç’a quand même été construit dans les années 50, s'est rappelé Alain Bolduc .

Actuellement, il en coûte environ 10 000 $ par année pour le chauffage de base et les assurances.

Depuis la fermeture, les paroissiens vivent quant à eux leurs célébrations dans la petite chapelle du presbytère.

D’après un reportage de Laurie Gobeil

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