Les taux d’inoccupation des logements locatifs en Saskatchewan sont à leur plus bas niveau
À Saskatoon, le loyer moyen d'un appartement de deux chambres est de 1243 $.
Photo : Radio-Canada / Vincent H. Turgeon
Selon le récent rapport de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), les locataires des deux grandes villes saskatchewanaises, Regina et Saskatoon, font face au marché locatif le plus difficile depuis 2014.
En 2022, le taux d'inoccupation des logements locatifs dans la capitale provinciale a chuté à 3,2 %, contre 7 % en 2021, précise le rapport.
Pour la Ville des Ponts, le taux d'inoccupation des logements locatifs a également diminué en 2022 de 4,8 % à 3,4 %.
La situation est même à l'échelle nationale, indique le rapport de la SCHL
. Le taux d'inoccupation pour les logements dans les régions métropolitaines de recensement du Canada a baissé à 1,9 % en 2022.À lire aussi :
L’analyste principal de la SCHL
pour Saskatoon, Pete Nelson, explique que, grâce à la croissance économique en Saskatchewan, la province accueille un grand nombre de nouveaux résidents.En comparaison avec le reste du Canada, la situation économique en Saskatchewan est porteuse d’optimisme. Les prix des matières premières sont en plein essor et pourraient continuer dans la même lignée. L'agriculture a été un moteur majeur de la croissance en 2022
, déclare Pete Nelson soulignant qu’un marché locatif serré permet aux propriétaires d'augmenter les coûts de location.
En général, nous observons une augmentation des prix de loyer avec la diminution du taux d'inoccupation
, explique-t-il.
À Saskatoon, le loyer moyen d'un appartement de deux chambres est de 1243 $, soit une augmentation de 3,4 % par rapport à 2021. À Régina, il a augmenté de 3,3 % pour atteindre 1186 $.
En 2022, le secteur locatif de Saskatoon s'est développé très rapidement en trois décennies, avec 801 logements supplémentaires, mais la demande reste supérieure à l'offre, selon le rapport.
Pour l’analyste principal de la SCHL
pour Regina, Anita Linares, le retour en présentiel dans les universités et au travail a contribué au resserrement des marchés locatifs.Il y a eu un retour à l'activité en personne, en particulier pour les étudiants et les travailleurs qui retournent au bureau
, précise Anita Linares.
Certains des taux d'inoccupation les plus bas ont été enregistrés dans les zones proches de l'université et du centre-ville
, ajoute-t-elle.
Avec les informations de Laurence Taschereau et Will McLernon