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La santé publique surveille quatre cas de tuberculose sur la Côte-Nord

Un médecin met sa main gantée sur le dos d'un patient et place un stéthoscope sur sa poitrine.

Quatre cas de tuberculose ont été détectés sur la Côte-Nord. (Photo d'archives)

Photo : Associated Press / Jeff Roberson

Radio-Canada

Quatre cas de tuberculose ont été détectés depuis le début de l'année sur la Côte-Nord. Il s’agit d’autant de cas décelés en moins d'un mois que le nombre total de cas détectés dans les deux dernières années.

Deux des quatre cas sur la Côte-Nord ont été décelés dans la communauté de Uashat mak Mani-utenam. Les autres cas ont été détectés sur le territoire de la MRC de Sept-Rivières et de la Manicouagan.

Le CISSS de la Côte-Nord mène actuellement une enquête épidémiologique afin de freiner la propagation de la maladie. On pose des questions dans l’entourage de la personne pour voir si certains sont symptomatiques. Les gens qui ont été en contact avec un cas doivent être dépistés, déclare le directeur de la santé publique au CISSS Côte-Nord, le Dr Richard Fachehoun.

Richard Fachehoun accorde une entrevue à Radio-Canada sous la neige.

Le directeur de santé publique de la Côte-Nord, Richard Fachehoun (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Benoit Jobin

La tuberculose se transmet d'une personne à l'autre par voie aérienne. Une toux persistante et une fatigue généralisée sont parmi les symptômes les plus fréquents.

On demande aux gens qui ont des symptômes comme une toux qui dure plus de trois semaines accompagnée de symptômes comme des crachats, de la fièvre et une perte de poids de prendre contact avec le centre de santé afin d’être évalués, explique le Dr Richard Fachehoun.

La tuberculose est une maladie qui peut être prévenue et guérie. Les gens actuellement atteints d’une forme active de tuberculose sont hospitalisés afin d’éviter la transmission. Ils sont dans une chambre à pression négative. Ils seront traités pour au moins deux semaines, en fonction de l’évolution de leur situation, souligne-t-il.

Pour l'instant, la santé publique indique qu’il n'y a pas matière à s'inquiéter. Toutefois, le Dr Fachehoun précise que la situation est surveillée de près.

Avec les informations de Lambert Gagné-Coulombe

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